A qui consacrerais-je ma dernière chronique de campagne pour cette élection communale du dimanche 17 mai 2020 ? J’ai beaucoup regardé ; j’ai beaucoup lu ; j’ai beaucoup entendu, j’ai beaucoup vu ; et puis j’ai été attiré par l’art comme si je fûs Koffi Gahou. Cette campagne aura été marquée par de belles chansons et une vidéo, sans doute la meilleure de ces instants médiatiques de campagne : « Le concréticos ».
La propagande médiatique de ces jours-ci a mis en relief et à l’honneur comme dans la chanson d’Anne Sylvestre, une femme, une politique courageuse et audacieuse, Madame Claudine Afiavi Prudencio. « N’man Choc ! N’man Gankpo ! Tanti Clau-Clau », les épithètes s’enchaînent auprès des jeunes pour louer le leadership de Madame Claudine Afiavi Prudencio, Présidente de l’UDBN, ancien député , ancien ministre. Avec ses affiches, ses spots et ses flyers d’appel à l’alternance aux couleurs de l’UDBN, son parti , elle aura marqué de façon indélébile cette première ère de campagne médiatique en plein coronavirus.
« Je vous ai porté des fleurs
Je vous ai morcelé mon cœur
Quand vous jouiez à la guerre
Moi je gardais la maison
J’ai usé de mes prières
Les barreaux de vos prisons »
Elle a fait une campagne en règle. Les mots ont été bien choisis pour guérir les maux de nos communes surtout ceux de Calavi. Elle mérite bien une place d’édile tant elle sait ce qui ne va pas chez elle, Abomey-Clavi et dans les 76 autres maisons du pays. L’UDBN peut toujours compter sur la jeunesse de ses candidats pour faire des incursions décisives dans nos conseils communaux. Quoi qu’il en soit, ce fut une belle campagne à l’épi de maïs dans le « Concréticos »
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