Sènami Nadia Adanlé-Onibon. Un appel et une réponse. Le parti Union Progressiste (UP) a lancé pour le compte de ses membres, un appel à candidature pour les élections communales. Elle a répondu. Le parti la met sur sa liste au deuxième arrondissement de Ouidah pour suppléer le premier titulaire, M. Cyrille Michel Fadégnon. Elle s’y met à cœur joie en allant dans les maisons pour échanger, discuter et argumenter au sujet des problèmes concrets du terroir de son arrondissement. C’est sans doute une des révélations de cette campagne électorale au pays de Kpassè. Quand elle se met au niveau de la population et brise ainsi les barrières, les langues se délient et elle écoute activement les doléances.
Elle, Sènami Nadia Adanlé a bien compris ce qu’est une élection communale. Avant de s’engager, elle sait bien qu’il s’agissait d’esquisser un avenir aux jeunes, femmes, hommes, et enfants de la circonscription électorale. A ses notes de campagne, elle a pu mettre en surbrillance jaune ; la problématique de l’effectivité de la gratuité de la scolarisation des filles, les violences faites aux femmes, l’accès au microcrédit, les angoisses des personnes vivant avec des handicaps, le petit marché d’Aidjèdo situé à Gbéto Nord…
Comme au forum grec, elle se veut pédagogue pour amener ses interlocuteurs à percevoir des choses réalisables par eux-mêmes, celles qui ont besoin de l’appui du conseil communal ou de l’Etat central.
All that we do today remains etched in history. Tout ce qu’on fait aujourd’hui reste gravé dans l’histoire. Cette façon originale de faire campagne de Sènami Adanlé fera tâche d’huile. Elle aura le mérite, en ces circonstances de Coronavirus, de se rapprocher de ses électeurs potentiels pour des échanges vifs et enrichissants. Les échos qui nous parviennent font état de ce qu’elle explique, justifie, nuance, réfute, propose et suggère. Comme par exemple, cette proposition de renaissance du marché mourant de AÏdjèdo à Gbéto Nord. La promotion de ce marché par une introduction de tout ce qui est vannier n’a pas été du reste comme toutes les autres possibilités de promotion du savoir-faire endogène. L’éventualité d’un jour de marché propre à Aïdjèdo reste une idée forte. Cela s’appelle de la thérapie pragmatique.
Le dimanche 17 mai 2020 au tréfonds des urnes, les bulletins de vote crépiteront-ils à la hauteur du travail abattu par Sènami Josita Nadia Ayaba Adanlé-Onibon, la corneille laborieuse ?
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