De 2889 m3 par jour à 30326m3 par jour, les Collines déjà au rendez-vous de l’accès universel à l’eau potable pour tous dès décembre 2020
Dans son ambition républicaine de tenir l’ardente promesse béninoise, neuf ans avant l’agenda mondial, des objectifs du millénaire pour le développement en matière d’eau potable, la mise en œuvre du PAG de Patrice Talon n’a pas chômé d’idées novatrices. Comme partout ailleurs sur tout le territoire national (entre autres, du Grand Nokoué à Parakou, de la Donga à Djougou à Bohicon ou Abomey dans le Zou), il a fallu juste prendre en compte les spécificités géotechniques singulières de chaque localité particulière pour la réalisation accélérée et optimale du noble capital objectif.
Jusque-là dans le département des Collines, les forages réalisés à titre prospectif n’offraient alors que des résultats peu ou non satisfaisants par une insuffisance criarde de ressources disponibles en eau. Qu’à cela ne tienne donc, l’équipe du Ministère de l’eau et des mines ne tarda pas à trouver la bonne parade sous le leadership pionnier de Samou Séïdou ADAMBI et de ses équipes. C’est ainsi qu’en plus de la réalisation d’infrastructures innovantes à Dassa-Zoumé et Glazoué (exploitation des eaux souterraines) dans le cadre du renforcement du système d’alimentation en eau potable qui fit une part belle à la Commune de Savalou via un projet spécial d’urgence, Samou Séïdou ADAMBI et les siens ont aussi parallèlement misé sur un type nouveau de barrages qui, pour la vitale cause, retient les eaux de surface.
Et donc mission accomplie désormais, les villes de Savè, Dassa-Zoumé et Glazoué comme leurs environs respectifs, s’assurent dorénavant de la desserte à 100% des populations à l’horizon de 2021 en eau potable de qualité et à moindre coût. Ceci bien sûr, grâce à la construction achevée sur un affluent de fleuve Ouémé à Ayédjoko, commune de Savè, d’un gigantesque ouvrage d’une capacité de 2 millions de m3 et qui subit actuellement sa dernière grande toilette pour être officiellement réceptionné en décembre 2020 prochain.
D’un coût global de 52,540 milliards FCFA, la consistance de l’ensemble des travaux réalisés, outre ledit barrage-réservoir d’Ayédjoko, englobe également la construction, l’exécution, les fourniture, installation ou pose de : une station de pompage d’eau brute (799 m3/h) à Ayédjoko, une autre station, de de traitement compacte celle-ci d’une capacité de 220 m3/h, une bâche 500 m3, un réservoir semi-enterré de 1500 m3, deux stations supplémentaires de pompage d’eau traitée respectivement de 237 et 202 m3/h, 28 Km de canalisation en Fonte Ductile de diamètres variant entre 250 et 400 mm, celles et l’installation de groupes électrogènes pour les stations de pompage, 67 Km de canalisation en PVC dans la ville de Savè, un système de télégestion et de suivi du réseau ainsi que l’extension de 13 Km de réseau électrique sans oublier des équipements de transformation à Ayédjoko. Ou encore moins, l’interconnexion de Gobé ayant consisté, à Glazoué, en la construction d’une station de pompage d’eau traitée de 400m3/h de même qu’à la fourniture et pose de 19,3 Km de canalisation en Fonte Ductile de diamètre 300 mm.
Tout ceci, c’est bien sûr sans compter avec, à quelques encablures d’Ayédjoko, le barrage Rifo en cours de finition là aussi ; 4 fois plus grand qu’à Ayédjoko, 12 millions m3 ! L’autre preuve supplémentaire s’il en était encore besoin de l’adage populaire voulant que le bien n’aime pas de bruit et vice-versa, voici un exploit gouvernemental de Patrice Talon qui en soi déjà défie en matière d’accès à l’eau potable pour tous, les statistiques de 1960 à nos jours ! Et, bien que faisant ainsi passer ici dès janvier 2021, de 43 995 à 400 766 le nombre de bénéficiaires possible de la Société des Eaux du Bénin, le gouvernement Talon ne fait pas que décupler le potentiel du réseau de la vie pour la vie. L’exécutif béninois anticipe déjà aussi surtout, comme partout ailleurs au Bénin où les travaux du genre sont achevés, sur les besoins populaires de ces localités jusqu’au-delà 2035. Et, rien qu’à considérer que non seulement le projet n’est qu’à sa première phase et qu’en plus celle-ci permet déjà au Bénin d’être en avance de neuf au rendez-vous mondial sur la question, qui alors pour contester l’avantage stratégique et de pionnier que conforte chaque jour un peu plus au plan continental au moins la gouvernance du pays éclairée par le leadership iconoclaste et méthodique de Patrice Talon ? Qui dit mieux ?
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