Le Journal de NOTRE EPOQUE

Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

Retour au Bénin d’une centaine de jeunes béninois en provenance du Ghana

En relation avec les autorités ghanéennes, une centaine de compatriotes en provenance de ce pays ont été convoyés à la frontière Bénino-Togolaise (Hillacondji) par le Gouvernement du Bénin ce samedi 23 mai 2020. Ils sont pour la plupart des victimes d’arnaque au Ghana et ont été interceptés dans les rues par la Police ghanéenne pendant la période du confinement décrétée par les autorités de ce pays pour lutter contre la propagation du Coronavirus.

Dans la nuit du 22 au 23 mai 2020, une délégation du ministère de la Santé, conduite par le Directeur Départemental de la Santé du Mono, le Docteur Étienne HOUNKONNOU, a accueilli un groupe de 100 béninois conduits à la frontière de Hillacondji par l’armée ghanéenne. Ces compatriotes, qui sont pour la plupart victimes d’arnaque au Ghana, ont été interceptés dans les rues par la Police ghanéenne pendant la période du confinement décrétée par les autorités de ce pays pour lutter contre la propagation du Coronavirus car, n’ayant pas de domiciles fixes.

Des différents témoignages recueillis sur place, ils se trouvent que ces jeunes béninois se sont rendus dans ce pays suite à des promesses d’embauche pour certains, et opportunités de poursuite des études pour d’autres, après le versement d’une forte somme d’argent. Une fois sur les lieux, ces jeunes ont constaté qu’ils ont été victimes d’une arnaque.

Ayant été informée, l’Ambassade du Bénin près du Ghana est entrée en contact avec les autorités ghanéennes pour organiser leur rapatriement au pays. C’est ainsi, après leur accueil à la frontière de Hillacondji par les autorités béninoises, ils ont été conduits, pour certains, à l’ENI d’Abomey, et pour d’autres, à l’ENI de Dogbo, pour être mis en quarantaine afin de s’assurer de leur bonne santé. Ils se feront prélever pour des tests de diagnostic du Coronavirus une fois sur ces sites.

Il faut noter que compte tenu de leur situation, leur déplacement a été pris en charge entièrement par le gouvernement béninois.