Une séance d’orientation des nouveaux bacheliers a été organisée ce samedi 19 septembre 2020 au centre Business Promotion Center (BPC) de Calavi. Initiée par l’ONG IYF, cette séance vise à donner les rudiments nécessaires aux nouveaux bacheliers sur un choix de filière d’avenir.
LONG embrasse beaucoup de choses. Il y a de nombreuses personnes qui ont mis l’espoir dans le recrutement en choisissant des filières déjà saturées. Cette rencontre a pour but d’orienter les bacheliers vers le choix de filières leur permettant à défaut d’être employé d’entreprendre. Le vice président expliquant le but visé fait savoir que l’IYF est présent dans plus de 185 pays au monde. Elle opte pour l’épanouissement des jeunes. Celui-ci invite les étudiants à bien profiter de cette séance pour un choix raisonnable. «Ne choisissez pas les filières parce que cela vous plaît simplement mais choisissez en ayant pour but d’aboutir à quelque chose. Chaque situation nous amène à entreprendre, à réfléchir », a-t-il déclaré. « Même si certains ne sont pas là, faites leur profiter pour qu’ils fassent un bon choix ». Plusieurs communications ont permis de toucher du doigt la réalité dans le choix des filières au niveau des universités publiques comme privées. La première communication présentée par le professeur Youssao Abdou Karim, conseiller technique à l’innovation du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Elle a porté sur le choix des filières. Le conférencier a montré aux nouveaux bacheliers comment lire le guide d’orientation. Il a expliqué à ceux-ci comment rechercher l’établissement adapté suivant les offres de formation. Tout en précisant qu’au Bénin, nous avons deux universités thématiques et deux universités pluridisciplinaires, il invite les bacheliers à tenir compte du quota avant de faire leru choix. Le professeur Youssao a entre autre expliqué les critères et modes de calcul sur le choix des filières. Il pense qu’il faut tenir compte des débouchés. C’est ça qui vous permettra de mieux faire le choix.
Coordonnateur du programme de volontariat à l’Université d’Abomey-Calavi, le Professeur Euloge Ogounwalé a salué l’ONG IYF pour son combat aux côtés de la jeunesse. Ses formations sont importantes pour aider la jeune génération à tenir compte des réalités pour leur avenir. Il a par ailleurs fait savoir aux jeunes, comment faire un bon choix. Pour celui-ci, il ne faut pas faire un choix en espérant un recrutement de l’Etat. Il faut opter pour des formations débouchant sur l’entrepreneuriat. Le professeur Ogounwalé à travers plusieurs témoignages a montré aux nouveaux bacheliers, les avantages de l’entrepreneuriat.
Le Président FNEB Wenceslas Edouard Kakpo na pas manqué lui aussi de saluer l’ONG et tous les responsables pour leur travail acharné visant un mieux-être de la jeunesse. « LONG travaille pour le bonheur des jeunes. Merci à vous ». A l’endroit des autorités présentes, il dira «Aujourd’hui vous êtes proche des gouvernants et du système éducatif. Le système ne nous permet pas d’être ce que nous avons commencé. Pourquoi on ne pouvait pas accompagner les enfants dans leur évolution. Déjà en classe de troisième pour les aider dans leur choix de série ». Néanmoins, il félicite celles-ci pour leur combat d’orientation des jeunes bacheliers. A l’endroit de ces derniers, il indique « Vous aviez eu le BAC, félicitations. C’est le moment de travailler plus. L’université ne sera pas difficile si vous avez de la détermination ». Pour un bon choix comme la dit le professeur Ogounwalé, il faut se demander « Ce que je veux choisir me donnera quoi ? ». Pour Edouard Kakpo, « Si vous choisissez mal ça vous suivra toute votre vie et si vous choisissez bien c’est pour votre bonheur et cela vous accompagnera toute votre vie. Il faut bien réfléchir pour faire un choix raisonnable ».
Le président de l’IYF Bénin, M. Seong Hwan Kim s’est réjoui de cette rencontre. Il a à travers une conférence sur le changement de mentalité : cas du développement de la Corée du Sud montrer aux jeunes bacheliers la nécessité pour le développement. « Dans notre vie nous sommes blessés et il y a certains qui gardent cette blessure dans leur cursus mais d’autres y transcendent. Ce n’est pas le titre ni la personnalité mais cela dépend de la capacité de chacun. Dans votre vie il y a beaucoup de blessures, comment vous pouvez transformer ça à votre avantage ». En cela, il présente tous son exposé sur la mentalité qui n’est pas une étude qu’il faut suivre. Ce n’est ni une étude ni une théologie. C’est le changement des perspectives. Avec des exemples il a montré comment le changement de mentalité a permis le développement de la Corée du Sud dans plusieurs secteurs.
JSK Patrick
Voir aussi
SOUTENANCE DE THÈSE DE ROMUALD DEKOUN EN DROIT PUBLIC : Le professeur ADELOUI Arsène-Joël consacre un nouveau Docteur !
Education/Le CSNDA célèbre 70 ans d’excellence: Un alléchant programme pour la semaine du 24 juin
Rentrée scolaire et universitaire 2022-2023 apaisée : Le Gouvernement et les centrales syndicales accordent les violons