Lolo Andoche tape plus fort. Après l’installation de ses showrooms pour être proche de la clientèle, le créateur de mode dans ses projets vise la création d’un centre de formation digne du nom afin d’offrir une formation de qualité aux jeunes. Ce projet est le fruit d’un partenariat noué avec, Marc José Pero, d’origines martiniquaises. Ainsi prendra corps dans les prochains jours, le premier centre de formation martiniquo-béninois dans le domaine de l’industrie de la mode. Couturier styliste modéliste spécialisé dans le prêt-à-porter féminin, Marc José Pero a été formé à Paris dans les années 80. Après son retour à la Martinique, il a fait profiter de cette formations à de nombreux de ses compatriotes. Avec l’office de la culture du Lamentin, le Greta (GRoupement d’ÉTablissements publics locaux d’enseignement), le centre et nord caraïbe et avec la Collectivité Territoriale de Martinique ou la Chambre de métiers et de l’artisanat, il a su partager sa connaissance dans le domaine de la mode…
Ambitionnant la création d’une école de formation, il a le sentiment de trouver de moins en moins d’écoute en Martinique. Il s’est donc tourné vers l’Afrique. C’est ainsi qu’un rêve ancien de fouler la terre du continent africain revient lui trotter dans la tête ! C’est donc dans cette vision, qu’il a noué grâce à l’association Diaspora sans frontières basée en Martinique, un contact avec un styliste béninois, Charlemagne Amoussou le propriétaire de la marque Lolo Andoche. Celui-ci qui avait déjà un tel projet dans son agenda l’a accueilli à bras ouverts. Il faut noter que c’est cette œuvre de collaboration et d’échanges de savoir-faire entre un styliste de Martinique et un autre du Bénin, qui a convaincu l’association Diaspora sans frontières. Mais c’est surtout la perspective de la création en commun d’une école de formation qui finit de convaincre, sa secrétaire Cécile Adrubal.
La concrétisation de ce projet, prend corps après la signature entre Diaspora sans Frontières et Lolo Andoche. Un partenariat dont l’objectif est de garantir le succès du projet, dans le droit fil d’initiatives économiques, sociales et humanitaires. Il entend ainsi contribuer à l’échange de savoir-faire entre des professionnels de la diaspora et ceux du continent africain.
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