(Voici les signes annonciateurs d’un Parlement de type nouveau au Bénin)
Le jeudi 24 octobre 2019 à l’occasion de la présentation de son 1er rapport d’activités, le Président Louis G. Vlavonou déclarait : « …La crédibilité de notre Parlement dépend également de la qualité et de la performance de son administration. C’est pourquoi, la huitième législature s’emploiera à faire de celle-ci, l’une des plus modernes et des plus performantes de notre sous-région, en engageant avec courage et détermination une réforme organisationnelle ».
Quelques mois avant, le 27 Juin 2019 précisément, à sa cérémonie d’investiture, dans un contexte marqué par une tension politique post-électorale et un état peu reluisant des finances de l’Assemblée nationale, il ajoutera : « La huitième législature est celle de tous les défis ». Et le diagnostic fait, a justement révélé que les défis en question sont au niveau de l’administration parlementaire et au niveau du travail des députés.
En douze (12) mois de gestion sous la coupole du Président Louis G. Vlavonou, ces premiers défis ont été relevés à travers la mise en œuvre d’un certain nombre de réformes, une dizaine environ. Morceaux choisis !
Une administration plus performante pour ouvrir le bal des réformes
Une meilleure gestion administrative (ressources humaine, financière et matérielle) : c’est la première tâche à laquelle s’est attelé le Président Louis G. Vlavonou en nommant pour la première fois dans l’histoire du Parlement béninois post 1990, un pur produit de cette administration comme Secrétaire Général Administratif (SGA) en la personne de Mariano Ogoutolou.
Et pour aller au bout de ce chantier de « L’homme qu’il faut à la place qu’il faut », un redéploiement du personnel a été opéré suite aux travaux d’une commission mise en place à cette fin. « …Ce redéploiement qui, pour la première fois ne s’est pas passé dans les quatre murs d’un quelconque patron a été suffisamment transparent et a permis aux fonctionnaires parlementaires de se retrouver dans leur domaine de compétence. » dira le Secrétaire Général Administratif Mariano Ogoutolou.
Un autre fait marquant de la gouvernance Vlavonou au plan administratif est l’instauration du cérémonial des couleurs tous les lundis matins avec périodiquement, des échanges autour des valeurs patriotiques et civiques.
Par ailleurs, il faut noter dans ce registre administratif, le déblocage des actes d’avancement dans la carrière des fonctionnaires parlementaires
L’an 1 de la 8ème Législature est aussi marqué par la création de l’Institut Parlementaire du Bénin (IPAB), une structure qui se veut un laboratoire de réflexions et qui est née de la transformation institutionnelle de l’ex-Cellule d’Analyse des Politiques de développement de l’Assemblée Nationale (CAPAN).
Des réformes pour l’assainissement des finances publiques à l’Assemblée nationale
L’autre réforme instaurée par le Président Louis G. Vlavonou à l’Assemblée nationale et approuvée par tous, est l’assainissement des finances publiques. En effet, faisant l’état des lieux, le président de la 8ème Législature a fait le constat que les dispositions de la loi 2009-02 portant Code des marchés publics en République du Bénin n’ont pas connu d’application jusqu’à sa prise de fonction à la tête de l’Assemblée nationale. Et c’est pour palier cette situation favorable à la corruption et autres formes de mal gouvernance, qu’il a créé deux (02) organes chargés de la gestion des marchés publics. Avec la 8ème Législature, l’Assemblée nationale dispose désormais dans la chaine de ses dépenses publiques, d’une Personne Responsable des Marchés Publics (PRMP) et d’une Cellule de Contrôle des Marchés Publics (CCMP).
Sur ce chantier de la bonne gouvernance financière à l’Assemblée nationale, il est noté avec satisfaction qu’en un (01) an de gestion, l’Administration Vlavonou a procédé à l’apurement des redevances de l’IPTS, celles de la CNSS et du FNRB et veille à leur reversement régulier et à bonne date depuis lors.
Un nouveau visage de l’hémicycle
Les reformes entreprises au niveau du travail parlementaire n’ont pas tardé à porter les fruits escomptés. Depuis douze (12) mois, le constat est là : la ponctualité est devenue la règle d’or et le taux d’absentéisme a fortement baissé.
Cette assiduité est traduite dans les actes par la riche production législative notée un (01) an après l’avènement de la 8ème Législature. Environ une cinquantaine de textes de lois ont été examinés et votés par les députés sous la houlette du Président Louis G. Vlavonou.
Il s’agit des autorisations de ratification, et des lois d’importance telles que la loi la loi n° 2019-40 portant révision de la Constitution du 11 décembre 1990, la loi n° 2019- 39 portant amnistie des faits criminels liés aux élections législatives d’avril 2019 ; la loi n° 2019-41 portant modification et complétant la loi n° 2018-23 du 17 septembre 2018 portant charte des partis politiques ; la loi n° 2019-43 portant code électoral ; la loi n° 2019-44 portant financement public des partis politiques ; la loi n° 2019-45 portant statut de l’opposition ; la loi n° 2019-06 portant code pétrolier en République du Bénin…
La production législative de la 8ème Législature sur la période en référence, c’est aussi l’examen et l’adoption il y a quelques jours, de six (06) lois qui portent sur la politique sécuritaire du Bénin et qui ambitionnent d’améliorer les conditions de vie et de travail des Forces de Défense, de Sécurité et assimilés. La dernière réforme engagée par la 8ème Législature pour un parlement de type nouveau est la révision du Règlement Intérieur de l’Assemblée nationale. Les travaux de la commission en charge de ce dossier sont très avancés et une plénière s’y penchera dans les tous prochains jours pour son examen et son adoption.
J-Marc Aurel AGOSSOU
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