Les membres du comité régional de suivie du plan d’action 2019- 2023 de la CEDEAO échangent depuis ce mardi 29 juin 2021 sur le retour des biens culturels africains à leurs pays d’origine. Une première réunion qui vise à examiner le niveau de mise en œuvre du plan d’action et à relever les différents défis qui restent à satisfaire pour booster le processus.
L’approbation du plan d’action de la CEDEAO sur le retour des biens culturels est une opportunité offerte aux états membres afin de faire aboutir plus rapidement les démarches entreprises pour la restitution des biens culturels selon Blaise Diplo-Djoman représentant résident de la CEDEAO. Il a rappelé au cours de son allocution que la région de la CEDEAO compte 32 biens selon la convention 1972. Le plan d’action est une commande de la 54 è session ordinaire de la conférence des chefs d’États et du gouvernement tenu le 22 décembre 2018 à Abuja au Nigeria a- t-il précisé. Il pense pour sa part que le retour des biens culturels dans leurs pays d’origine n’est que justice et un exercice mémoriel qui contribue à mieux faire connaître l’histoire de l’Afrique et sa contribution au progrès de l’humanité. L’objectif global du plan d’action est de contribuer au retour du patrimoine culturel des États membres de la CEDEAO dans leurs pays d’origine afin de reconstituer le patrimoine culturel régional. Un plan d’action qui vient renforcer la synergie d’action de la région selon le représentant. Le plan d’action est un instrument qui permet aux états de joindre leurs efforts pour entreprendre les grandes démarches nécessaires à la restitution du patrimoine culturel de la région a-t-il laissé entendre
Pour Jean Michel Abimbola, ministre béninois de la culture, la restitution des biens culturels est une question à multiples enjeux. Selon lui, elle revêt des dimensions aussi bien politiques, diplomatiques, stratégiques, économiques, culturelles que juridiques .Des avancées significatives ont été realisé sur le sujet aussi bien au Bénin et dans d’autres pays de la région CEDEAO a t- il fait savoir. Pour lui, pour que ses biens soient restitués, il revient aux africains d’utiliser les arguments et les armes nécessaires pour convaincre les détenteurs des oeuvres . Pour ce faire il encourage le comité à faire des propositions réalistes, objectives et efficientes afin que la mise en oeuvre de ses plans d’action ait un impact réel. Au delà des propositions ou arguments juridiques ou signifiques qui doient meubler les négociations la réussite de ce combat dépend pour une grande part de la qualité du dialogue entre les partis qui doivent être débarrassé de toutes velléités belliqueuses a laissé entendre le ministre.
La rencontre prend fin ce jeudi
Yves Gbènanfa LOKOSSOU
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