Le Journal de NOTRE EPOQUE

Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

Le Bénin et les Pays Bas lancent le projet DSSRBJ

Contribuer à l’accès universel à la santé,  aux droits sexuels et reproductifs ODD 3 et 5. C’est la raison du partenariat entre le Bénin à travers l’Université d’Abomey Calavi et les Pays Bas. Ce projet a été lancé le vendredi 29 janvier à la salle Majestic. C’est un projet qui vise à contribuer à l’accès universel aux droits de santé sexuelle et reproductive d’une manière équitable et inclusive pour les jeunes. Il consistera à examiner et à intégrer des modules de formation santé sexuelle et reproductive dans les offres de formation.

 

Aristide ABIDJO

Contribuer à l’accès universel à la santé et aux droits sexuels et reproductifs  » ODD  3 et 5  » est l’objectif principal du partenariat entre le Bénin et les Pays bas. Les ministres, Véronique Tognifodé des  affaires sociales, Éléonore Yayi Ladékan de l’Enseignement Supérieur et le Recteur Maxime da-CRUZ de l’Université d’Abomey Calavi étaient tous présent à la cérémonie de lancement du  » Projet OKP Ben ». L’ambassadrice des Pays-Bas près le Bénin Madame Tojoelker Kleve, était    l’une des figures phares de ce lancement.

Selon le ministre des affaires sociales, l’éducation sur la santé de reproduction ne doit plus être un sujet tabou dans nos universités. Les étudiants doivent être capable  de dénoncé le harcèlement sexuel dont ils sont sujets. Car de nos jours nous remarquons que le dialogue parents-enfants  est un peu pénible. C’est pour cela que le ministère des affaires sociales a élaboré un guide intitulé  »dialogue parents-enfants » et ceci pour faciliter la tâche à la société. Les étudiants venus nombreux ont retenus beaucoup de conseils.  » Les jeunes sont en manque d’informations de santé reproductive dans nos lieux de formations. D’où l’interpellation du ministère de l’enseignement supérieur qui s’attelle désormais dans le milieu pour la lutte et la sensibilisation de la santé reproductive. »  Dans son intervention à l’occasion de la cérémonie, Madame Véronique TOGNIFODE, Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, s’est réjouie de l’avènement de ce projet car, « il intervient dans un contexte où, malgré les avancées remarquables obtenues ces dernières années, notre pays, doit faire face encore à de nombreux défis en matière de Santé sexuelle et reproductive ». Ainsi, a-t-elle rappelé la nécessité de mettre en place des services inclusifs, de qualité,  accessibles et adaptés aux besoins des jeunes et des adolescents. En exemple, Madame TOGNIFODE a cité l’élaboration par le département ministériel dont elle a la charge  d’un guide du dialogue parent enfant afin d’améliorer la qualité de l’éducation sexuelle déjà au sein de la cellule familiale.

Le professeur Nelly KELOME, directrice dudit projet au Bénin  est bien consciente du combat dans le domaine du Droit de Santé Sexuel et Relation  »DSSR » elle a dressé une liste exhaustive de la tâche sur le terrain.  Pour finir elle laisse entendre que le projet est enfin présent au Bénin après maintes péripéties. Elle rassure pour une bonne conduite du projet pour le  bien des jeunes et du Bénin.

Selon Maxime da-CRUZ, recteur de l’Université d’Abomey Calavi, il faut un tel projet pour le renforcement des capacités des établissements d’enseignements en santé et droits sexuels et reproductifs pour l’inclusion des jeunes au Bénin. Car de nos jours il faut une enquête adéquate face à chaque plainte au niveau du harcèlement sexuel par les étudiants. Alors désormais le dialogue est ouvert.

Pour l’ambassadrice des pays bas, nous  devons bannir les notes sexuellement transmissibles auxquelles nous assistons dans nos universités. Et ceci passe par la collaboration et le partenariat des institutions. Le Pays-Bas compte sur la détermination et l’engagement des responsables de l’enseignement supérieur, piliers de la bonne conduite et du bon exemple pour le développement de  la jeunesse et de la nation. En lançant officiellement le projet, Madame Eléonore YAYI LADEKAN, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique, a salué les partenaires techniques et financiers qui ont contribué à son avènement et a également rassuré que le Gouvernement veillera à sa mise en œuvre efficiente. Elle a également indiqué que « ce projet est la preuve édifiante de la vitalité du secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, qui se doit de proposer des solutions aux différents maux que traverse notre société ». Le ministre de l’enseignement supérieur promet suivre personnellement le projet et exhorte les membres de la coordination du projet à donner le meilleur pour la réussite du projet.

Enfin les attestations sont décernées aux meilleurs pour diverses productions. Meilleur concepteur du logo, meilleur compositeur de slam et meilleur vidéo pour la sensibilisation.

 

 

Lire le discours du professeur Nelly KELOME, directrice du projet

 

Madame la Madame de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique,

Excellence Madame l’Ambassadrice du Royaume des Pays-Bas près le Bénin

Monsieur le Représentant du Ministère de l’Enseignement secondaire, de la Formation technique et professionnelle,

Madame la Représentante de la Directrice Générale de l’Agence des soins et Santé Primaire du Ministère de la Santé Publique

Madame/Monsieur le Représentant du Ministère des Affaires sociales et de la Microfinance

Monsieur le Recteur de l’Université d’Abomey-Calavi

Monsieur le Recteur de l’Université nationale d’Agriculture

Monsieur le Recteur de l’Université nationale des Sciences, Technologies, Ingénieries et Mathématiques (UNSTIM)

Monsieur le Vice-Recteur de l’Université de Parakou

Mesdames et Messieurs les membres des équipes rectorales des universités Nationale du Bénin

Monsieur le Coordonnateur Pays pour la Fondation des universités néerlandaises pour la coopération internationale (Nuffic)

Madame la Rectrice de l’Institut Internationale des Sciences Sociales de l’Université Erasmus de Roderdam

Madame la Directrice générale du projet DSSR-BJ

Monsieur le Président de l’ONG Néerlandaise Rutgers

Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etablissement,

Mesdames et Messieurs les Professeurs, en vos grades et qualités respectifs,

Messieurs et mesdames les représentants des ONGs au niveau national

Mesdames et Messieurs les invités en vos grades et qualités respectifs,

Chers apprenants

Distingués invités

Mesdames messieurs,

Je vous souhaite la bienvenue à la cérémonie de lancement officiel du projet OKP-BEN-104887 ce jour 29 janvier 2021.  Je saisis cette occasion pour sacrifier à une tradition : celle de vous formuler mes vœux les meilleurs pour la nouvelle année. Que Dieu accorde à chacun assez d’énergie et la santé nécessaire pour l’atteinte de nos idéaux les plus nobles.

Au-delà de nos idéaux personnels, je reste persuadée que ce qui nous regroupe aujourd’hui est fédérateur d’une synergie d’actions en vue construire  un environnement vertueux à nos apprenants qu’ils soient à la maison ou dans nos établissements techniques, professionnels et supérieurs.

C’est pour cela que le présent projet ambitionne de contribuer à relever les défis importants auxquels sont confrontés les adolescents et les jeunes en matière de Droit de Santé Sexuelle et de la Reproduction, notamment les grossesses précoces, les avortements à risques, les IST ; combinés au déficit de compétences et d’accès aux travailleurs du secteur sanitaire et social.

C‘est le lieu de remercier sincèrement toute l’équipe qui a contribué à l’élaboration de la proposition de projet afin de répondre à l’appel lancé par la NUFFIC en mars 2020. Très tôt les points focaux genre des universités nationales, avertis auparavant qu’un tel appel sera lancé se sont mis ensemble pour travailler sous l’autorité du Recteur de l’Université d’Abomey-Calavi. Ils ont été accompagnés par des spécialistes du domaine de la DSSR qui y ont mis toute leur expertise. Les restrictions de regroupement imposées par l’avènement de la COVID n’ont pas empêché l’équipe de donner le meilleur d’elle-même.

Distingués invités, mesdames et messieurs, Permettez-moi de partager avec vous les mérites de l’équipe d’élaboration du projet à qui je témoigne toute ma gratitude pour leur disponibilité, leur dévouement, leur esprit de sacrifices à toutes épreuves et pour cause. Le projet n’aurait pas vu le jour sans la condition indispensable, celle d’être portée par une université néerlandaise partenaire. Nous en étions à un mois du délai de clôture sans satisfaire à cette exigence. Les multiples tentatives infructueuses n’ont pas découragé l’équipe. C’est alors, tel un coup de magie, que l’Institut International des Sciences Sociales de l’Université Erasmus de Rotterdam a saisi notre main tendue à travers la merveilleuse personne du Dr Auma Okwany. ISS a été rejoint  par l’ONG neerlandaise Rutgers avec laquelle le consoutium nord a été mis en place.  Une course effrénée contre la montre s’est ensuite lancée avec le challenge de la diversité linguistique. En effet, le projet devait être soumis en français mais nos partenaires ne s’exprimaient principalement qu’en anglais. Toutes nos productions et interactions avec nos partenaires néerlandais ont dû être transcrites dans l’une ou l’autre des langues pour permettre une bonne compréhension. La barrière linguistique n’a donc pas eu raison de l’engament de l’équipe. Nos partenaires néerlandais étaient des personnes proactives. Nous                 avons ainsi eu en pleine période de fermetures des universités tant au Bénin qu’aux Pays-Bas à cause de la COVID-19, des journées de travail interminables, des réunions en ligne de plus de 6h voire 8h, des échanges téléphoniques nocturnes allant jusqu’à 1h du matin.

Distingués invités, c’est pour vous dire que la tâche n’a pas été facile mais on y a cru. Toute cette merveilleuse équipe est aujourd’hui répartie en gestionnaires de projets et experts devant œuvrer pour l’atteinte des objectifs de ce projet. C’est l’occasion de leur renouveler toute ma gratitude et de dire un sincère merci à Institut National d’Ingénierie de Formation et de Renforcement de Capacités des Formateurs (INIFRCF) pour son engagement à nos côtés.

Je reste confiante que l’expérience se poursuivra dans la même ambiance et avec un engagement soutenu.

Je ne saurai finir mon allocution sans dire un sincère merci aux autorités rectorales de toutes les universités impliquées dans la mise en œuvre du projet pour la confiance qu’ils ont placé en nous.

 

Vive la collaboration interuniversitaire au niveau nationale

Vive la collaboration bénino-néerlandaise

Je vous remercie.