Audience au Parlement : L’ASSOCIATION DES CRÉATEURS DE MODE PARLE DU « MADE IN BÉNIN » AU PRÉSIDENT VLAVONOU

Promouvoir le port des vêtements « made in Bénin ». C’est l’objectif visé par l’Association des créateurs de mode du Bénin dont le bureau a été reçu ce mardi 10 mars 2020 par le Président de l’Assemblée nationale Louis Gbèhounou VLAVONOU. Un exercice qui s’est révélé facile pour le président Charlemagne Andoche Amoussou créateur de la marque « Lolo Andoche », et ses collègues en ce sens que l’autorité parlementaire est très favorable à toute action visant à redorer le blason du secteur de la mode notamment le port de vêtements « made in Bénin ». D’ailleurs, son style vestimentaire en dit long.

Lisez plutôt la déclaration du président de l’Association des créateurs de mode du Bénin à sa sortie de l’audience.

« …Ce matin, nous sommes venus voir le président de l’Assemblée nationale afin de faire un plaidoyer sur le secteur de la mode qui est un secteur pourvoyeur d’emplois mais qui est, un temps soit peu, ignoré. C’est un secteur qui développe assez de richesses et qui par sa structuration crée beaucoup d’emplois et développe beaucoup d’autres. Donc comme je le disais, notre action vise également à inciter le Béninois à réellement commencer par porter du « made in Bénin », du vêtement purement béninois. Elle vise aussi à créer un environnement beaucoup plus saint pour le secteur du textile qui est assez vaste et assez large. Nous avons également parlé avec l’autorité parlementaire du tissage du coton du Bénin pour qu’il soit totalement industrialisé afin que le vêtement, après la nourriture qui est l’un des produits prisés, soit purement du béninois pour que notre économie tire aussi de ce secteur. La réaction du président de l’Assemblée nationale a été très bonne. D’ailleurs, il était habillé purement en béninois. Et il a même approfondi la question plus que nous mêmes. Il est allé au delà de ce que nous pensons. Le Président Louis Gbèhounou Vlavonou est sur la même voie que nous et il nous a demandé de revenir une prochaine fois pour présenter ce plaidoyer à ses collègues députés. »

Propos recueillis par Hermann OBINTI