Le Journal de NOTRE EPOQUE

Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

«Laissons les élections de côté ailleurs comme au Togo » déclare Nathaniel Olympio

Le lundi dernier le parti  des Togolais (PT) présidé par Nathaniel Olympio a fait une conférence de presse pour faire son diagnostic du climat politique en général mais particulièrement de la Guinée, de la Côte d’Ivoire et du Togo.

Le parti des Togolais (PT) a fait une conférence de presse afin d’analyser la situation de la crise politique qui s’intensifie dans la sous-région. Selon lui au Togo comme ailleurs, la constitution de la république est devenue un instrument de confiscation du pouvoir. Il prévient que la prochaine présidentielle en Guinée et en côte d’Ivoire est préjudiciable à la paix en Afrique et interpelle chaque acteur sur la crise malienne. Nathaniel Olympio et ses pairs implorent la CEDEAO  d’accompagner le peuple.

 »La crise politique qui sévit dans plusieurs nation de la sous-région montre que l’Union fait la force et un seul individu ne peut à lui seul tout connaître et tout gérer. L’élection ne fait pas la démocratie. C’est pour cette raison  que malgré les élections,plusieurs gouvernants s’immisce dans la dictature et la mauvaise gouvernance ». Laisse entendre le conférencier. Il souhaite qu’on ramène la constitution à un simple instrument à activer afin de donner un cadre légale à la confiscation du pouvoir en Guinée, en Côte d’Ivoire tout comme au Togo. L’élection présidentielle du mois prochain, affirme t’il est un facteur de risque pour stabilité de ces pays. Du coup elle devient très inquiétante pour la sous-région.

Le président du parti des Togolais PT propose  » Qu’ailleurs comme au Togo, nous devons laisser de côté les élections et lutter pour la démocratie. Il insiste qu’en Côte d’Ivoire et en Guinée il faut s’assoir pour dialoguer afin de retrouver la paix ».

Le parti des Togolais PT condamne le coup d’État au Mali.

Il implore la CEDEAO à la levée les sanctions contre le Mali dans le contexte actuel et à l’accompagner, afin que ce coup d’État soit le dernier dans ce pays.

M.Olympio et ses pairs soutiennent que la transition ne doit pas être ignoré dans une pression sans but. Cela se fera dans une période adéquate afin de permettre aux maliens de dialoguer pour trouver des pistes de solutions et de planifications pour atteindre les voies démocratique.

Aristide A. (Correspondant Togo)