Le Journal de NOTRE EPOQUE

Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

La FEJEC-Bénin prend contacte avec le Président Akakpo

Sur invitation du nouveau bureau de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (CCIB), une délégation de la fédération des jeunes Chefs d’entreprise du Bénin a été reçue en audience le mardi dernier au cabinet du président de l’institution. Une occasion pour les deux structures de prendre langue et d’explorer les pistes de collaborations communes.

C’est une délégation de la fédération des jeunes Chefs d’entreprise du Bénin conduite par Charles Féridjimi Cossy, qui a été contacte des nouveaux responsables de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (CCIB). En effet, conscient des difficultés du secteur, la Féjec-Bénin a exposé sur trois points majeurs pour l’épanouissement des jeunes entreprises. Son discours s’est axé sur la question de la garantie, celle de l’environnement des affaires au Bénin et enfin celle de la fiscalité qui tue beaucoup de jeunes entreprises. «Nous devrons travailler à réduire le taux très élevé de mortalité des entreprises qui naissent à foison aujourd’hui au Bénin » a-t-il fait remarquer. Le président Arnauld Akakpo entouré de son 1er Vice-Président, de sa 4ème Vice-Président et du secrétaire général de l’institution, en écoutant l’organisation professionnelle présente à tour de rôle dans les locaux de l’institution consulaire, a pris la mesure des défis à relever.

Engagé à consolider les relations avec toutes les associations professionnelles, le nouveau bureau de la CCIB a rappelé la mission que la Chambre s’est assignée au cours de la mandature 2020-2025: « Nous allons émettre des avis sur les sujets économiques impactant la vie des différentes associations et faire du lobbying en faveur du secteur privé auprès des administrations », a déclaré à chaque fois Arnauld Akakpo.

Aussi, la CCIB se veut être un centre d’écoute et de prestations de services de référence au bénéfice des entreprises. A cet effet, les actions vont porter sur le renforcement des capacités managériales des chefs d’entreprises et d’associations, l’accompagnement des porteurs de projets, la création d’incubateurs d’entreprise…

Selon Arnaud Akakpo, les réformes structurelles et organisationnelles, poussées par l’action gouvernementale, vont consolider davantage le cadre des affaires. Donc, il est temps pour les entreprises de bénéficier des retombées de cette croissance.