Le Journal de NOTRE EPOQUE

Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

Joachim Löw réagit après l’humiliant 6-0 infligé par l’Espagne

Hier soir, la Nationalmannschaft a vécu une véritable humiliation. Et son sélectionneur a peiné à trouver la raison de ce fiasco contre la Roja.

Notamment pour un Joachim Löw en poste depuis 2006 et de plus en plus critiqué. Forcément, après ce naufrage, sa réaction était plus qu’attendue. Et comme c’est souvent le cas après un tel KO, c’est la stupéfaction. « Je ne sais pas ce qui est arrivé à l’équipe. Nous n’avons presque pas eu d’occasions, nous n’avons pas gagné un seul duel. Ç’a été une soirée noire pour nous. À 1-0, nous avons abandonné notre plan de jeu. Nous sommes brutalement sortis du match, nous avons ouvert des espaces, il n’y avait ni organisation, ni communication entre joueurs, et ce soir, ça a été mortel », a-t-il indiqué aux diffuseurs, avant de poursuivre son analyse en conférence de presse.

 

Löw sonné

« Dresser un bilan à ce moment est difficile. On a eu des matches en septembre et octobre, et certains sortaient de vacances. On avait neuf points avant ce match. Donc on était bien placé en haut du classement, et on avait l’occasion de terminer premier aujourd’hui. Mais on ne l’a pas fait. Et on a concédé une très lourde défaite, d’une façon qu’on avait pas vu depuis longtemps », a-t-il indiqué. Sonné, le sélectionneur allemand ne peut que constater les dégâts. Mais pas question, en revanche, de tirer des conclusions hâtives après une telle débâcle.

« C’est un match où rien n’a fonctionné. C’est dur pour nous tous. Avant ça, j’avais vu de bonnes choses dans l’équipe. On a confiance en nos joueurs. On avait joué des bons matches récemment. Et on avait très bien joué contre l’Ukraine. Aujourd’hui, toutes les choses dont nous avions parlé, toutes les choses que l’on voulait faire, ça n’a pas marché. On n’a pas réussi à les appliquer sur le terrain comme nous le voulions. Et après, vous n’avez aucune chance face à une équipe d’Espagne forte. Maintenant, on doit regarder vers l’avant. Donc dresser un bilan maintenant, sous la pression du match, ce n’est pas facile ». Reste qu’en Allemagne, certains l’ont déjà dressé ce bilan. Et pas sûr que Löw appréciera.