Après avoir reçu, en 2007, un brevet pour le VK 500, le premier traitement contre la drépanocytose, le Dr Jérôme Fagla Medegan lancera bientôt un traitement contre le VIH-SIDA. Nous avons rencontré le médecin béninois dans sa maison de Cotonou. En revenant pour l’Agence Ecofin sur les décennies de recherche qui ont conduit à la création de son médicament, c’est tout son parcours que nous raconte ce médecin qui s’est engagé à faire savoir au monde ce que l’Afrique peut apporter à la médecine. Pour y parvenir, le chercheur béninois s’est placé à la frontière entre une médecine moderne, qu’il a étudiée, et la médecine traditionnelle africaine, qu’il expérimente depuis de nombreuses années.
Pour honorer notre rendez-vous avec le Dr Jérôme Fagla Medegan, nous nous sommes rendus dans sa résidence d’Akpakpa, un quartier de Cotonou, la capitale du Bénin. Une fois à l’intérieur, un petit détail sort de l’ordinaire. Des « nunchakus » sont posés sur une table basse. « Il vient certainement de terminer son entraînement journalier », nous explique son fils qui nous a emmenés le voir. Je me remémore alors les quelques images que j’ai de ce médecin sur qui de nombreux articles ont été écrits dans la presse internationale.
Lorsqu’on le croise enfin, dans la salle de séjour, il est assis devant sa télévision. S’il est assez fidèle à son image publique, la vivacité de sa poigne ne cadre pas avec l’idée qu’on se fait d’un scientifique du 3e âge ayant passé plus de 30 années dans des laboratoires. Et quand il commence à parler de son médicament contre le VIH, c’est un regard plein de vie et une voix enthousiaste qui vous font parcourir de nombreuses années dédiées à cette découverte.
« C’est possible de guérir le SIDA et de rendre les malades séronégatifs »
« Mon travail sur le traitement du SIDA est en fait une continuité de celui effectué sur la drépanocytose », explique le Dr Jérôme Fagla Medegan. « J’ai toujours trouvé qu’entre le drépanocytaire SS et le sidéen, il y avait une sorte de similitude. Le premier a un système immunitaire faible, tandis que chez le second il est complètement déficient. Dans le VK 500, j’ai introduit une molécule qui redonne des forces au système immunitaire ». La similitude entre les deux maladies avait déjà été évoquée par un autre nom célèbre de la médecine.
« J’ai toujours trouvé qu’entre le drépanocytaire SS et le sidéen, il y avait une sorte de similitude. Le premier a un système immunitaire faible, tandis que chez le second il est complètement déficient.»
« Durant le processus de recherche pour mon médicament, j’ai rencontré Luc Montagnier qui a découvert le virus du VIH-SIDA, en 1983. Il est critiqué par tous les scientifiques à cause des choses qu’il disait et qui étaient vraiment très en avance. Quand vous êtes trop en avance, tout le monde vous critique. Nous devions avoir une discussion de 2h. Finalement, après être entré dans son bureau à 14h, je n’en suis sorti qu’à 22h. Lorsque nous avons commencé à parler, le courant est très vite passé. Il m’a sorti les recherches faites durant toute sa vie. Luc Montagnier a également remarqué une similitude entre les systèmes immunitaires des sidéens et des drépanocytaires. Le problème, comme il le dit si bien, c’est qu’il s’est fait rejeter par la communauté scientifique lorsqu’il a évoqué cette découverte. Quand ils ne sont pas les premiers à dire quelque chose, ils vous jettent lorsque vous le dites. Malgré tout, il a tenu à proposer des tests sur les méthodes que j’envisageais contre le traitement du SIDA ».
A son retour de France, le Dr Jérôme Fagla Medegan décide alors de parler de ses recherches aux autorités béninoises. « J’ai parlé au président Yayi Boni, chef de l’Etat à cette époque. J’ai tout fait pour susciter un intérêt sur mes recherches dans le traitement du VIH. En fait, ce que je voulais qu’il comprenne, c’est que les retombées économiques, pour la France, de la découverte du SIDA par un Français ont été énormes. Un traitement venu du Bénin aurait apporté des milliards de dollars pour le pays », nous confie le créateur du VK 500.
« Les retombées économiques, pour la France, de la découverte du SIDA par un Français ont été énormes. Un traitement venu du Bénin aurait apporté des milliards de dollars pour le pays. »
Mais ce n’est pas tout. « Nous ne le faisons pas pour montrer que nous sommes les plus beaux ou les plus forts. Je respecte la recherche scientifique occidentale et son impact dans nos vies, en Afrique. Mais je tiens absolument à ce que mes 40 années de recherches ne soient pas gâchées ». Cela, pour les besoins de la cause, mais aussi pour des raisons personnelles. « J’ai vu le fils de ma meilleure amie, mourir du SIDA. Elle, un professeur de médecine, a investi des millions dans cette recherche il y a 30 ans. Pourtant, je n’ai pas pu sauver son fils de cette maladie et je n’ai trouvé personne qui le pouvait. J’en ai pleuré une semaine. Mon amie n’a pas survécu longtemps à cette terrible perte.
« Pourtant, je n’ai pas pu sauver son fils de cette maladie et je n’ai trouvé personne qui le pouvait. J’en ai pleuré une semaine. Mon amie n’a pas survécu longtemps à cette terrible perte.»
Et après avoir vécu tout ça, dire ce que je vais dire vous paraîtra être une énormité. Mais je suis désormais prêt à rendre mes travaux à la communauté scientifique, mais pas à tout le monde. Je veux que les plus grands scientifiques ayant travaillé à la recherche d’un traitement définitif contre le VIH prennent connaissance de ce que j’ai fait durant 40 ans. Je suis confiant dans le fait que mes recherches permettront d’impulser des progrès dans les travaux de ces scientifiques, et dans la médecine en général. Ça fait plusieurs années que, de téléthon en téléthon, des milliards sont investis sans succès. Les personnes chargées d’utiliser ces fonds pour trouver un traitement, je leur en veux de minimiser les solutions proposées en Afrique et de ne pas croire en notre travail ».
«Ça fait plusieurs années que, de téléthon en téléthon, des milliards sont investis sans succès. Les personnes chargées d’utiliser ces fonds pour trouver un traitement, je leur en veux de minimiser les solutions proposées en Afrique et de ne pas croire en notre travail ».
Selon le Dr Jérôme Fagla Medegan, pour que la médecine moderne puisse gérer les maux comme le VIH, il faut que la médecine moderne s’imprègne de la phytothérapie africaine. « Nous avons les alcaloïdes (substance organique d’origine végétale, contenant au moins un atome d’azote dans la molécule, Ndlr) les plus puissants. Nous avons des plantes dont nous connaissons le pouvoir guérisseur depuis la nuit des temps. Il fallait tout simplement que quelqu’un qui a été formé dans le moule de la méthodologie de la communauté scientifique ou la médecine, étudie ces plantes sur le plan biochimique et essaie de comprendre les différentes molécules qu’on y trouve et leurs effets pour les consigner. C’est possible de rendre les gens à nouveau séronégatifs, de leur redonner leur vie ; et pas seulement. J’ai croisé au fil des années de nombreux cancéreux que j’ai réussi à guérir. J’ai vu des prix Nobel décernés à des scientifiques, notamment en 2018, pour des découvertes que j’ai déjà dépassées dans le cadre de mes recherches (en 2018, le prix Nobel de médecine a été attribué aux chercheurs en immunologie James Alison et Tasuku Honjo pour la découverte du traitement du cancer par inhibition de la régulation immunitaire négative, Ndlr) ».
« J’ai vu des prix Nobel décernés à des scientifiques, notamment en 2018, pour des découvertes que j’ai déjà dépassées dans le cadre de mes recherches. »
Vaincre les maladies que la médecine moderne a du mal à gérer, le Dr Jérôme Fagla Medegan pense pouvoir y arriver grâce aux plantes disponibles sur les territoires de plusieurs pays du continent africain. « Après plus de 40 ans de recherches, j’ai une connaissance presque encyclopédique des plantes. Tout ce dont nous avons besoin pour soigner s’y trouve. Regardez-moi, je ne suis pas malade. Je continue de courir mon jogging comme quand j’avais 20 ans, en chantant. Je me soigne avec les molécules issues de mes recherches. Je suis prêt à prouver leur efficacité. Amenez-moi un malade du SIDA. On peut faire un test avant le traitement et un autre après. Il sera guéri définitivement », assure le médecin.
« La médecine moderne ne doit pas écarter les apports des médecines traditionnelles africaines »
« Je viens d’une longue lignée de soigneurs où se côtoient des gens qui soignent avec les plantes et des médecins. Dès mon plus jeune âge, j’ai vu agir les deux médecines.»
« Quand j’étais enfant dans les années 50, il n’y avait pas vraiment de médecine moderne en Afrique. On nous donnait de l’huile de ricin pour évacuer nos vers. C’est bien après que la pénicilline est arrivée dans nos contrées. Vomissements, paludisme, vertiges, il y avait toujours une feuille capable de soulager ces maux. Mais, cet environnement à lui seul ne suffit pas à expliquer mon engagement envers la médecine traditionnelle africaine. Je n’aime pas l’injustice. Je n’aime pas qu’on réduise l’apport de l’Afrique dans l’histoire du monde. J’ai étudié dans un collège d’enseignement français. Mes enseignants étaient fiers de nous montrer les différentes découvertes ayant permis au monde de se trouver dans son état actuel. Ils étaient particulièrement fiers de nous parler de la vaccination et de Louis Pasteur », se rappelle le médecin. Pourtant, des preuves de l’existence d’une médecine africaine efficace ne manquaient pas, encore moins dans l’entourage du créateur du VK 500.
Un engagement né d’un vécu particulier
« Quand nous étions petits, ma grande sœur est tombée malade. Lorsqu’elle allait faire ses selles, elle rejetait des quantités énormes de sang. La transfusion sanguine n’existait pas ici à cette époque, donc ma sœur s’affaiblissait progressivement. Un jour, elle a fait un malaise. Ma mère a littéralement dû la porter sur son dos en courant jusqu’à l’infirmerie. Ils n’ont rien pu faire. Finalement, ma grand-mère, qui était une prêtresse de Sakpata (divinité d’origine yoruba, Ndlr), a appelé à l’aide le monsieur chargé de soigner les gens au sein du couvent. Une fois auprès de ma sœur, il lui a donné une poudre noire faite à base de plantes et a réussi à vaincre le mal. Au fil des années, l’arrivée de cet homme dans notre maison, quand il y avait un malade, était synonyme de très grande joie pour moi. Je savais à coup sûr que la maladie serait guérie. »
« Au fil des années, l’arrivée de cet homme dans notre maison, quand il y avait un malade, était synonyme de très grande joie pour moi. Je savais à coup sûr que la maladie serait guérie. »
« Aujourd’hui, plus de 60 ans plus tard, un de mes petits frères a souffert d’un mal similaire. J’ai repris la même médication qu’à l’époque, à bases de plantes, et à nouveau le mal a été guéri. Pourtant, au collège, on me disait que nous les Africains, n’avions rien apporté à l’humanité. J’ai recherché pendant tout mon cursus, la moindre histoire pouvant contredire ce constat. J’étais malheureux de ne pas trouver de récit capable de prouver que nous avions apporté quelque chose à l’humanité. Cela me rendait malheureux, mais je ne désespérais pas. J’étais convaincu en mon for intérieur que je trouverais parce que nous avions réussi par nous-mêmes à vivre et à nous soigner jusqu’à l’arrivée des colons. Je me suis promis qu’une fois mon doctorat de médecine obtenu, je chercherais les traces d’une médecine africaine. C’est comme cela que j’ai décidé de faire de la recherche et aujourd’hui je suis convaincu que l’Afrique dispose, dans ses plantes, des réponses aux nombreuses questions que se posent les médecins occidentaux. En créant le monde, les hommes et les animaux, Dieu a envoyé avec eux tout ce dont ils avaient besoin pour se soigner, dans les plantes. Au fil des millénaires, l’Africain a étudié ces plantes et leur pouvoir de guérison. A l’arrivée du colon, toutes ces pratiques ont été considérées comme fausses. Les personnes ressources en matière de médecine traditionnelle se sont mises à cacher leur savoir pour éviter les humiliations et les travaux forcés.
« Au fil des millénaires, l’Africain a étudié ces plantes et leur pouvoir de guérison. A l’arrivée du colon, toutes ces pratiques ont été considérées comme fausses. Les personnes ressources en matière de médecine traditionnelle se sont mises à cacher leur savoir pour éviter les humiliations et les travaux forcés.»
Avec la tectonique des plaques, tous les êtres humains initialement partis d’Afrique se sont retrouvés séparés. Certains sont partis vers les autres continents dont la majeure partie est caractérisée par des températures froides. Dans ces zones, les alcaloïdes de leurs plantes ont perdu de la puissance et leurs scientifiques ont fait d’énormes efforts pour amener la médecine à l’étape actuelle de son évolution. Mais la médecine africaine, basée sur les plantes africaines, est capable de beaucoup. M. Bruno Amoussou (homme politique béninois, Ndlr), m’a demandé, il y a quelques jours, si j’y étais enfin arrivé, à contrôler le SIDA. Je lui ai répondu par l’affirmative. Il croyait dans les années 80 (à cette époque, il finançait mes recherches) que la solution viendrait rapidement ».
Une méthodologie basée sur l’humilité et le travail
« Quand j’ai décidé de faire de la recherche, j’ai voulu apporter des solutions africaines à un problème qui n’est pas encore résolu. J’ai simplement demandé aux soigneurs des couvents, héritiers des traditions séculaires transmises oralement, comment ils soignaient les malades de la drépanocytose qu’ils recevaient. Je rencontrais ces soigneurs en me rendant chez eux à moto, dans les villages où on me parlait de grands connaisseurs des plantes. A cette époque, il y avait encore de vieux guérisseurs qui ne soignaient pas pour obtenir leur pitance mais qui le faisaient parce qu’ils croyaient en la phytothérapie africaine », confie le Dr Jérôme Fagla Medegan. Et effectivement, la première partie du travail du chercheur a consisté à se rendre auprès des personnes soupçonnées de savoir guérir grâce aux plantes. Parfois, elles n’étaient pas disposées à livrer leur savoir facilement. Il fallait parfois cohabiter avec ces guérisseurs pendant des jours avant qu’ils ne se décident à évoquer la phytothérapie.
Une fois le secret livré, il fallait le tester et étudier la plante pendant de longs mois. « Pour le VK 500, la conception du médicament n’a pas été difficile. J’ai simplement demandé comment les soigneurs des couvents procédaient face à cette maladie. Je revenais de mes tournées avec des dizaines de plantes. Après cela, commençait l’autre partie de mon travail. Je prenais des extraits de ces plantes que je testais sur du sang de drépanocytaire pour observer les réactions. Je compilais alors les renseignements obtenus. Ainsi, j’ai pu accéder à une nouvelle compréhension de la physiopathologie de la maladie, c’est-à-dire le chemin emprunté par la drépanocytose pour tuer nos enfants. Parfois, certaines plantes ne soignaient pas directement la falciformation (anomalie de l’hémoglobine qui fait perdre aux globules rouges leur forme arrondie pour leur donner celle d’une faux ; ndlr) qui cause le mal, mais s’inséraient dans la physiopathologie de la maladie. J’ai reçu des extraits qui permettent de soigner les globules rouges falciformes, mais j’ai également reçu d’autres plantes qui apparemment n’avaient rien à faire avec la maladie, mais qui pourtant s’insèrent dans la physiopathologie (Étude des troubles qui surviennent dans le fonctionnement des organes au cours d’une maladie ; ndlr) de la drépanocytose. Une fois, j’ai reçu des plantes d’un guérisseur qui m’a assuré qu’elles apaisaient le cœur du malade. Et c’est face à des situations comme celles-ci que je suis déçu par nos médecins qui manquent d’humilité. Nos médecins qui voient des drépanocytaires tous les jours ne remarquent pas le soulèvement en masse de leur poitrine causée par le cœur du malade qui est gros. Alors que je cherchais une solution pour soigner le mal, j’ai alors eu une plante capable de soigner cet aspect de la maladie qui fait travailler le cœur du drépanocytaire plus qu’un cœur de personne non malade. Connaissant la physiopathologie de la maladie et le soulèvement en masse du cœur, j’ai compris comment la plante qu’on m’a donnée s’insérait dans le traitement de la drépanocytose. Il suffisait ensuite pour moi de voir comment toutes les molécules des différentes plantes pouvaient travailler en synergie pour soigner le mal. Au début, je donnais les plantes aux malades. Quand on observait des améliorations, je courais étudier les différentes molécules contenues dans la plante pour déterminer celles qui agissaient contre le mal. »
« Au début, je donnais les plantes aux malades. Quand on observait des améliorations, je courais étudier les différentes molécules contenues dans la plante pour déterminer celles qui agissaient contre le mal. »
« Ça a demandé de la patience, beaucoup plus dans le cas du VIH que dans celui de la drépanocytose », confie le Docteur Fagla Medegan. Ce dernier est confronté au SIDA dès les premiers méfaits de ce virus devenu tristement célèbre. « Je fais partie des médecins qui ont rencontré les premiers cas du VIH en Afrique. J’ai prélevé du sang du malade et comme je ne comprenais pas de quoi il s’agissait, le mal était encore très peu connu, j’ai envoyé les échantillons à l’institut Max-Planck de Fribourg, en Suisse. J’ai reçu une réponse affolée. On m’a demandé si j’avais pris mes précautions en travaillant sur cet échantillon. Je venais de faire connaissance avec le VIH. J’ai commencé à travailler sur la guérison du mal. J’ai noté les noms et les propriétés de milliers de plantes dans des cahiers que je conserve. J’ai testé des molécules pendant plus de 40 années. Pendant ce temps, j’ai appris énormément de choses.»
« Pour obtenir le brevet du VK 500 (octroyé par l’institut français de la propriété industrielle, Ndlr), il fallait des molécules alors j’ai étudié la plante et isolé les molécules pour créer le traitement. Pour le SIDA, les choses ont pris beaucoup plus de temps. Il a fallu étudier diverses plantes et leurs effets. Pendant les recherches on ne sent pas vraiment le temps passer. 2, 5, 10, 20 ans à l’ouvrage. Puis au bout de plus de 40 années, on se rend compte que nos ancêtres africains avaient raison. Grâce aux plantes, on peut guérir toutes les maladies. Pour le traitement du VIH, des gens malades ont essayé mon médicament, dès que j’ai été sûr qu’il pouvait marcher, et ont été guéris. Aujourd’hui, ils sont complètement séronégatifs. On aura bientôt un médicament aux normes internationales issu du Bénin. Si le gouvernement décide de financer ce projet, les choses iront beaucoup plus vite », assure-t-il. En attendant, pour lui, c’est déjà un exploit d’avoir réussi à atteindre l’objectif de ses nombreuses décennies de recherche.
« De toutes les manières, je suis heureux. Parce que des années après m’être désespéré du fait que l’Afrique n’a rien apporté au monde, j’ai eu la preuve que c’était faux. J’en ai parlé à la Sorbonne, en France. J’ai démontré comment 3 à 4 siècles avant Louis Pasteur, des soigneurs africains combattaient des épidémies de variole et réussissaient à sauver une population entière. Des années plus tard, grâce à la même science de la médecine traditionnelle, je suis sûr de pouvoir soigner ce grand mal qu’est le VIH », déclare le Dr Jérôme Fagla Medegan.
« J’ai démontré comment 3 à 4 siècles avant Louis Pasteur, des soigneurs africains combattaient des épidémies de variole et réussissaient à sauver une population entière».
Ces recherches se heurteront certainement au scepticisme de nombreux scientifiques, pourtant le profil du Dr Jérôme Fagla Medegan semble le plus à même de mettre fin au sempiternel conflit entre médecine traditionnelle et médecine moderne. En effet, qui, mieux qu’un médecin, peut prouver l’efficacité des traitements à base de plantes en les présentant selon les codes acceptés par la science moderne ?
Servan Ahougnon
Agence Ecofin.
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