Une délégation du Haut conseil des béninois de l’extérieur (HBCE), conduite par son président, a été reçue, lundi 26 décembre 2022, par le président de Moele Bénin, Jacques Ayadji. Une rencontre au cours de laquelle, la question de la participation des Béninois de l’extérieur aux élections en général, celles législatives en particulier, a été le principal sujet. Le Mouvement des Élites Engagées pour l’Émancipation du Bénin (Moele-Bénin) est engagé dans la course pour les législatives en vue d’apporter une nouvelle pratique politique au parlement. Pour mieux comprendre cet engagement de Jacques Ayadji et de ses collaborateurs, le Haut Conseil des Béninois de l’Extérieur, à travers une délégation conduite par son président Max Vignon, a eu une séance d’échanges avec le Bureau Politique National du Parti.
Au cours de la rencontre, le Président de Moele-Bénin a insisté sur l’importance pour son de prendre part aux débats parlementaires avec de nouvelles propositions de lois visant à rendre le parlement plus crédible devant le peuple béninois. Pour Jacques Ayadji, il s’agit pour Moele-Bénin une fois à l’Assemblée Nationale d’œuvrer à changer les vieilles pratiques politiques pour parvenir à un Parlement de développement. Dans ce cadre, Moele-Bénin compte réviser certaines lois afin de mettre fin à l’exclusion d’une majeure partie de la populations béninoises qui ne peuvent pas participer aux élections. Moele-Bénin pense, en effet, qu’il n’est pas normal que les Béninois qui vivent à l’extérieur du pays ne soient pas autorisés à participer aux élections législatives. Par ailleurs, le Parti travaillera à la réorganisation des contrats des marchés public. N’ayant pas forcément la compétence au plan national, le président Ayadji estime qu’une loi peut régler le problème facilitant l’acquisition de compétences aux entreprises locales. « Pour qu’une entreprise gagne un marché au Bénin, on lui exige de trouver un partenaire local, ils vont le faire. S’ils se mettent ensemble, une fois, puis une seconde fois, pour la troisième fois l’entreprise locale aura la compétence nécessaire ». L’autre chose qui reste une préoccupation pour Moele Bénin est le fait de parler uniquement le français au Parlement. « On pense que ce n’est pas normal qu’à l’assemblée nationale, on ne parle que du français. Le français d’accord mais il faut qu’il y ait un système de traduction systématique », déclare le président Jacques Ayadji. Pour le président de Moele-Bénin, « C’est pour la première fois que nous participons aux élections et nous souhaitons avoir quelques députés pour porter nos propositions ». Max Vignon au terme des échanges a fait savoir sa satisfaction quant à la vision que porte le parti Moele-Bénin. N’ayant pas de doute connaissant un peu le président Ayadji, Max Vignon dira « Nous sommes satisfaits de la rencontre simplement parce que nos préoccupations étaient déjà les intentions du président ». Le président de HCBE pense que Moele Bénin à travers ses représentants peut porter leurs préoccupations, celle de la participation des Béninois de l’extérieur aux élections au Bénin, notamment les législatives. Pour lui, il faut que des sièges soient réservés à la diaspora béninoise. « Apparemment selon son programme, il y a eu des dispositions qui sont prises. Nous allons prendre connaissances de toutes les propositions inscrites dans le document projets afin d’avoir une idée claire de ce pourquoi Moele Bénin s’est engagé dans la course. On est assez convaincu de ce qu’il a dit et on souhaite que Moele-Bénin siège à l’Assemblée ». Pour monsieur Vignon, « Ce n’est que par là qu’on verra si ce qui a été dit est pris en compte ou pas ».
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