Le Journal de NOTRE EPOQUE

Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

Des recommandations pour booster les stratégies de riposte

Lancé le 27 octobre 2020 à l’hôtel Golden Tulip, le colloque international sur la population portant sur le thème « mécanisme de résilience aux chocs sanitaires dans les pays en développement : cas de la Covid-19 » a pris fin ce jeudi 29 octobre.

Au terme de ce e-colloque d’importantes propositions ont été faites. Le Directeur des politiques de développement du ministère du plan, Cyriaque EDON, indique qu’en ce qui concerne les réponses pratiques à la pandémie avec des mesures basées sur les transferts monétaires, les participants propose de finaliser les registres uniques des programmes de protection sociale et le rendre plus exhaustif et opérationnel. Ils souhaitent la mobilisation de fonds supplémentaires pour la protection sociale. L’autre chose que proposent les participants est la poursuite des interventions pour le respect des mesures de prévention. Ils appellent à promouvoir la médecine traditionnelle. Selon le directeur des politiques de développement bien que les enfants ne soient pas aussi affectés, leur droit peut être renforcé. Il souligne qu’il faut poursuivre les négociations pour le reprise des relations commerciales entre le bénin et le Nigéria. La pandémie de la Covid-19 une forte perturbation sur le commerce intérieur. Les participants proposent de répéter au besoin le cordon sanitaire. Aussi veulent-ils une concertation régulière entre l’état central et la branche privée, intensifier et réguler le e-commerce puis l’utilisation du numérique dans la lutte contre la Covid-19.

Secrétaire général du ministère de la santé, Dr Ali Imorou Bachabi, a d’abord félicité le ministre d’Etat et toute l’équipe pour l’organisation de ce colloque international et d’avoir intimement associé le ministère de la santé. « Nous avons eu des cas de la Covid-19 et constaté que les stratégies ont permis de limiter la pandémie ». A l’entendre, « Ces stratégies réfléchies du gouvernement et mises en œuvres par les différents acteurs ont payé ». Ainsi donc, « durant ces trois jours d’échanges nous avons beaucoup appris et cela permettra d’avoir un futur plan d’organisation ». Le docteur Imorou espère que cela va « améliorer les interventions visant à limiter l’entrée de la maladie dans notre pays et davantage de dépistage ». Aussi pense-t-il que « les réflexions vont continuer à enrichir les différentes stratégies ».

« Trois jours durant nous avons fait montre dune endurance exceptionnelle. Toute chose qui a permis de faire des contributions importantes », dira le Directeur adjoint de cabinet du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Josué AZANDEDGBE. Pour celui-ci, « Nous nous sommes posé des vraies questions qui permettront à la direction des politiques de développement de poursuivre les réflexions. Ceci permet de penser et susciter la prise de décision ».

Directeur de cabinet du ministre du plan, Alastère ALISATO représentant le ministre du plan pense que « le sujet qui nous a réuni est pour nous un sujet d’actualité non pas parce que les cas ont connu un léger rebond ces deux derniers jours, non pas parce que nous continuons de porter les masques ou continue de laver les mains mais surtout parce que nous sommes engagés dans le perfectionnement de la riposte et de relance de notre économie ». C’est pour lui une bonne occasion de mettre en place, « Un plan intégré qui prend en compte tous les plans, les mesures économiques et sociales, les mesures de riposte au niveau frontalier ». A l’en croire, « Il suffit de trouver un lien efficace de cohérence des ripostes et de tenir compte de la forte vision du gouvernement pour les stratégies de protection et de relance de l’économie ». Pour lui, «C’est le fruit de réflexions pondérées du gouvernement et de la rigueur de l’application ». Ainsi donc, « des efforts sont faits mais il reste des niches ou nous devons revoir et renforcer le choix public ». C’est alors que « les recommandations ont mis un accent sur l’enjeu que représentent les frontières. La question de la protection sociale, les personnes vulnérables et la question de l’enfance bénéficient dune attention particulière ». Pour le directeur de cabinet, « les recommandations viennent effectivement alimenter les stratégies de riposte de notre cadre d’intervention ».

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