Le Journal de NOTRE EPOQUE

Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

:ANSELME AMOUSSOU de la CSA-BENIN (la Fédération Nationale des Collectifs des Enseignants Pré-Insérés du Bénin)

Nouvelle trouvaille de la super intelligence des inventeurs des bureaux cossus de l’enseignement secondaire: Attribuer un quota horaire de 30 heures ( vous avez bien lu 30 heures) aux enseignants aux mille noms ( aspirants, pré insérés, bases de competences etc..). J’ai suivi le DAC de l’enseignement secondaire justifier laborieusement cette énième incongruité de nos autorités.

On refuse de leur accorder une quelconque sécurité de l’emploi. On leur dénie l’accès aux primes de rentrée et aux travaux de corrections des examens de fin d’année. Mais on est prêt à leur faire porter toute la charge des conséquences de nos actes manqués. Quel pédagogue digne du nom peut donner 30 heures (donc près de 10 CLASSES) à prendre en charge par un seul enseignant qui  plus est  ASPIRANT !!!

Et puis, au nom de quelle discrimination cette mesure devrait-elle concerner une certaine catégorie et pas tous les enseignants ?

Sans oublier que cela signifie non renouvellement de contrat à certains dont les heures seront couvertes par  ce supplément de charges confié aux autres.

Arrêtez de martyriser les ressources humaines.

Arrêtez svp.

Anselme AMOUSSOU.

 

Communiqué de presse

Le bureau de la Fédération Nationale des Collectifs des Enseignants Pré-Insérés du Bénin(FéNaCEPIB) a appris avec beaucoup d’étonnement la hausse vertigineuse des heures de cours des enseignants pré-insérés dans les établissements. Selon les informations, chaque enseignant pré- inséré devra disposer de 30 heures de cours par semaine. Une situation qui contredit, de manière flagrante et ahurissante, les ambitions exprimées par le gouvernement lui-même en ce qui concerne l’amélioration du système éducatif.

Avec un tel quota horaire, des enseignants se retrouveraient avec près d’une dizaine de classes. Ils devront donc élaborer des fiches pour ces nombreuses classes, corriger les copies (environ 600 copies au total après un un devoir). Ce qui dépasse toutes les normes, à tout point de vue. Les conséquences immédiates d’une telle pratique sont la non reconduction de tous les pré-insérés et l’inefficacité de ceux qui seront maintenus.

Cette décision est purement et simplement l’expression d’une intention d’asservissement des enseignants pré-insérés et conduira inéluctablement à la ruine de l’école béninoise.

Le bureau de la Fédération invite les  autorités à corriger le tir en appliquant les quotas horaires selon l’arrêté en vigueur.

En tout état de cause, les enseignants pré-insérés sont invités au calme et doivent rester mobilisés en observant les conduites dictées par la Fédération afin d’éviter à la corporation ce nouveau calvaire.

Pour le bureau exécutif fédéral,

Les Porte-parole,

Ferdinand Sourou MISSENHOUN 96778577

Pierrot AKODJENOU:66406030