Amnesty International dans son rapport annuel a dénoncé quelques irrégularités observées dans la gestion de la pandémie du covid 19 dans le monde et celles liées au non respect des droits humains. Le lancement du rapport a lieu ce mardi 29 mars 2022 au siège de l’organisation à Cotonou. Il s’agit pour Amnesty International de porter la lumière sur la situation des droits humains dans le monde.
Amnesty International est un mouvement qui regroupe des hommes et des femmes et dont l’objectif principal est de lutter contre l’injustice et pour des droits pour tous a rappelé Emmanuel Adjanon, président du conseil d’administration d’Amnesty International Bénin. Selon lui, le lancement de ce rapport est une occasion pour faire l’état des lieux ou évaluer le respect des droits de l’homme dans le monde en général, en Afrique et au Bénin en particulier. L’impartialité du mouvement et ses méthodes de recherches font du rapport 2021 un document fiable et respecté par les organisations et difficile à contester a-t-il expliqué.
Pour Dieudonné Dagbeto, directeur exécutif d’Amnesty International Bénin, ce rapport donne non seulement une vue complète de la situation des droits humains dans plus de 171 pays et territoires dont le Bénin mais aussi attire l’opinion publique sur les atteintes aux droits humains et des succès remportés tout au long de l’année 2021. Au nombres des irrégularités observées par l’organisation dans son rapport, il y’a entre autres l’insuffisance des réactions régionales et inter-regionales face aux conflits qui se poursuivent en Afrique, la sécurité et la pandémie du covid 19 prises comme prétextes par les autorités pour réprimer l’opposition, la mauvaise qualité des infrastructures de santé et des irrégularités sur fond d’augmentation persistante des violances liées au genre en Afrique.
Malgré tout ceci, des avancées ont été constatées en matière des droits humains en Afrique subsharienne selon le rapport présenté par le directeur. Amnesty International dans ses recommandations à invité notamment les États à ancrer leurs mesures de redressement pour l’après-pandemie et leurs interventions destinées à faire face à la crise dans un cadre axé sur les droits humains, à favoriser un véritable dialogue avec la société civile, à remplir leur obligation de protéger les personnes sollicitant une protection internationale et à respecter et préserver les droits de celles-ci.
Yves Gbenafa Lokossou.
Voir aussi
La Roche : 45 ans déjà dans l’univers des matériaux de construction au Bénin
TOURNOI D’EVALUATION DES CENTRES DE FORMATION SPORTIVE 2024 : «C’est un tournoi qui permet d’évaluer les centres sur le travail qu’ils font sur plusieurs aspects », dixit Okry Nonvignon
Séance d’information/Choix d’université à l’internationale: L’UCO à l’écoute des étudiants et parents