Le Journal de NOTRE EPOQUE

Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

Le journaliste culturel Fortuné SOSSA devient artiste à cause de la COVID-19

Fortuné SOSSA, a désormais une autre casquette. Ayant longtemps côtoyé le monde des artistes à travers sa profession de journaliste culturel, l’homme aux multiples entrées dans le monde culturel, les a rejoint les deux pays joints au détour de son premier vernissage de l’exposition d’art graphique. C’était devant, anciens et nouveaux collègues, des conseillers de la Haute autorité de l’Audio Visuel et de la Communication, le vendredi 13 novembre dernier à la maison des medias de Cotonou.

Une vingtaine d’acrostiches à double résonnances bien mise en forme par un graphiste. Le tout exposé sur les murs de la maison des medias de Cotonou. C’est l’œuvre de Fortuné Sossa, journaliste culturel et désormais acrosticheur.  «L’aventure a commencé suite à mon retour du Marché des arts du spectacle d’Abidjan (MASA) en mars dernier 2020 où, à l’aéroport de Cardinal Gantin, il m’a été intimé l’ordre de me mettre en auto-isolement à cause la progression du Coronavirus. Cela a été un moment très pénible pour moi. C’est au cours de ces quatorze jours d’auto-confinement que, conscient de la gravité du mal, j’ai commencé à réfléchir à ce que je peux faire pour contribuer aux actions de sensibilisation de la société. Subitement, à la date de mon anniversaire, je découvre sur les réseaux sociaux un acrostiche qui me célébrait, sous la plume de mon confrère Henri MORGAN» a martelé le nouvel artiste dans son mot d’ouverture du vernissage. «Cet acrostiche devient l’élément déclencheur. J’ai compris donc que c’est un appel à révéler ce talent que j’avais emprisonné en moi depuis mes années de collégien. Mais cette fois, je me suis dit, je dois faire mieux. C’est ainsi que j’ai décidé de produire un genre d’acrostiche que j’ai dénommé ‘’acrostiche à double résonnance’’. Car, les dernières lettres de mes textes donnent à découvrir un message, du haut vers le bas ou du bas vers le haut. Je me suis également évertué à rendre, autant que faire se peut, chaque strophe autonome. Ensuite, je me faire assister d’un jeune et talentueux graphiste pour la touche plastique » a-t-il continué.

Pour le parrain, Joël Atayi GUEDEGBE, «J’ai découvert quand il l’a fait pour le feu Jérôme Badou et j’ai commencé par le suivre. C’est révélateur de la langue qu’on utilise». Selon Hervé Prudence Hessou, Premier vice Président de l’Union des professionnnels des medias du Benin  dit avoir Considéré l’entrée de Fortuné Sossa dans le monde des artistes pas comme un abandon de son métier d’origine mais un ajout de cordes à son arc. Aussi, a-t-il souligné au nom de l’initiative CAFE MEDIAS PLUS qu’il coordonne que dans le continuum de ce vernissage, il y aura n panel sur le thème : « La création artistique en période de crise : Quel impact sur le social. »  Franck Kpochemé, conseiller à la Haac dans son rôle d’autorité hiérarchique dans la profession a lancé les activités de ce vernissage. Il a montré que par cet acte, Fortuné Sossa révèle les potentialités du journaliste béninois. «Il est en train de nous faire révéler. Il rehausse la qualité du journaliste. Le journaliste est capable de belles choses ».

Dans la poursuite des activités de cette exposition, il sera organisé le vendredi 20 novembre prochain à 10h, dans cette même salle, un panel sur le thème : « La création artistique en période de crise : Quel impact sur le social. » Les éminentes personnalités qui animeront ce panel sont : Ousmane ALEDJI, dramaturge, chargé de mission du Président de la République, Claude BALOGOUN, cinéaste, Trésorier Général du Conseil économique et social (CES) et Joël Atayi GUEDEGBE, acteur majeur de la Société civile, expert en Gouvernance politique. «Je m’empresse déjà de vous convier à ce rendez-vous d’échanges intellectuels qui sera très enrichissant» souhaite Fortuné Sossa.