Le Journal de NOTRE EPOQUE

Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

LA TROUVAILLE D’UNE CERTAINE JEUNESSE POLITIQUE MANIPULÉE ! (La démission est autorisée par la loi ; mais le mensonge, le faux et usage de faux, l’usurpation de titres, Non !)

Si elle impressionnait de par ses compétences morales et un leadership efficace en politique, on en serait bien fier. Mais là, la jeunesse politique au Bénin, aujourdhui, est, en grande partie, en proie à un mal très profond : la propension à penser et à agir comme si en politique, tout se résume à la transhumance tous azimuts, au chantage, au marchandage, aux prestations de services politiques, au règne du mensonge.
S’il est vrai que de bons grains existent au sein de la jeunesse politique, il est extrêmement facile d’observer que dans une proportion inquiétante, une vraie pandémie ronge cette jeunesse et dont les principaux symptômes sont : absence totale de conviction politique, sens étriqué de l’engagement politique, déficit de sens de sacrifice digne d’un vrai militant, usage , à haute échelle, du faux.
Le mal est à son paroxysme, en dépit des garde-fous posés par la législation et les mesures prises pour encadrer la réforme du système partisan.

C’est vrai que la loi donne le droit et la liberté au militant d’un parti politique, d’en démissionner. Tout comme elle lui en avait donné le droit et la liberté d’y adhérer, sans contrainte. Nous sommes donc appelés, au moins, à respecter la loi. Au moins ! Mieux, le bon sens recommande qu’on ait des raisons valables pour envisager une démission. Si tant est qu’on est allé dans ce parti par conviction.
Déjà il faut s’assurer qu’on a le statut de membre dudit parti. Il faut éviter de faire de l’usurpation de titres, juste dans le vil dessein de fabriquer une étoffe trompeuse à sa personne et rechercher un effet plus fort que le normal à sa défection. Il faut aussi s’assurer qu’on ne nage pas dans une méconnaissance totale des textes fondamentaux du parti et, plus grave, des dispositions de la nouvelle charte des partis politiques.

L’Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN), fait l’objet, régulièrement de manoeuvres malsaines de gens tapis dans l’ombre qui n’ont trouvé mieux que donner dans la manipulation de la jeunesse politique ; en tout cas , dans sa partie manipulable, contre ce label politique. Le drame ici est que les jeunes de cette catégorie, même s’ils tiennent à affronter la vertu, ne sont pas capables , tout au moins, de dire à leurs manipulateurs : « Nous voulons bien le sale deal, mais ne nous ne sommes pas d’accord pour pousser loin le bouchon au point d’inventer ce qui n’existe pas, au point de justifier l’injustifiable, au point d’ériger le faux aux rangs de chose la mieux partagée ».

Comment comprendre que des noms fictifs soient régulièrement alignés sur des listes pour faire croire qu’il y vagues de démissions à l’UDBN ? De parfaits inconnus. Ce faux et usage de faux n’est plus à démontrer.
Comment comprendre que même dans des cas où, il y a un militant qui choisit d’exercer son droit de démissionner, que ce dernier fasse le choix délibéré et malsain de s’attribuer des titres qu’il n’a jamais portés au sein du parti, le rang qu’il n’a jamais occupé dans l’UDBN ! Facilement on sattribue, comme on n’achète des galettes d’arachide, les titres de membre fondateur, de coordonnateur, etc. . , ceci juste pour se donner une importance et un poids politique que l’on na pas.
Si tant est que celui qui a l’intention de démissionner est important, pourquoi aurait-il besoin de donner dans du faux et usage de faux ? Bien dommage !

Il y a du travail à faire pour inviter un peu de vertu dans la politique.
Par médias interposés, sur le terrain, on multiplie les assauts contre l’UDBN. C’est la preuve que l’UDBN dérange plus d’un et devient la cible des jaloux de son offre politique et de son label en politique. Mais c’est sans compter avec le mental d’acier de l’Amazone Claudine Afiavi Prudencio. Ces manoeuvres sont loin, très loin de pouvoir entamer mon moral. La Présidente et les membres du Bureau Exécutif National de l’UDBN ont bien conscience de ces manoeuvres qui sont à la base des sirènes malveillantes que les détracteurs font retentir sur le toit de l’Union Démocratique pour un Bénin Nouveau.
L’UDBN a de gros défis à relever. L’UDBN a conscience de la taille du travail à faire. L’UDBN a conscience de ce que tout n’est pas rose. Mais de là à vouloir faire croire à l’opinion que l’UDBN est un parti qu’on peut déstabiliser par ces vilaines manoeuvres, les détracteurs se sont proprement plantés. Ils ont tapé poteau, comme on le dit vulgairement! Ni le parti, ni ses responsables, à commencer par moi-même la Présidente, Mme Claudine Afiavi Prudencio, n’en sont ébranlés. Puisque, contrairement à ce que pensent certains détracteurs, ignorants de l’histoire politique du Bénin, ceux et celles qui dirigent et animent l’UDBN ne sont pas nés de la dernière pluie. Ils ne sont surtout pas entrés en politique par accident et hier ! Ils ont un parcours. Un parcours qui, toute modestie gardée, mérite considération.
Qu’il soit clairement retenu par les uns et les autres : l’UDBN peut enregistrer des défections en son sein. C’est possible. C’est une réalité que vie toute organisation politique dans son processus de croissance. C’est de la même manière que le parti enregistre beaucoup d’adhésions, sur toute l’entendue du territoire national et hors du Bénin. Les démissions on en observe en grands nombres dans les autres partis de la place également.
Mais pour ceux qui nourrissent l’intention de rompre les amarres avec l’UDBN, il faut qu’ils aient l’honnêteté intellectuelle de s’éloigner du faux, du mensonge, de l’usurpation de titres et d’autres arguments dignes de tâcherons politiques et non de véritables militants de parti politique, surtout à l’ère de la réforme du système partisan.
Que ceux qui pensent donner de coups foirés à l’UDBN en pensant pouvoir signer sa mort, se le tiennent  : ils se battront longtemps et en vain ! Vaines seront leurs oeuvres. Le présent et l’avenir du Bénin politique comptent et compteront avec l’Union Démocratique pour un Bénin Nouveau. La réforme du système partisan, impulsé par le Président Patrice Talon ne mérite pas ces pratiques rétrogrades, peu orthodoxes, complètement indignes de la jeunesse politique de mon pays, le BENIN ! Ce qui est clair, les réfractaires aus bons changements, finiront par se rendre compte qu’ils font fausses routes.

Mme Claudine Afiavi PRUDENCIO,
Présidente de l’Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN)