Passe d’armes entre Kouché et Zinsou

Très lucide, l’opposant au régime en place, Lionel zinsou reçu dans l’émission « Le Grand Invité ; Eco d’ici, Eco d’ailleurs » de Rfi, ce vendredi 04 septembre n’est pas allé par quatre chemins pour tresser des couronnes au chef de l’Etat, Patrice Talon et son gouvernement. A l’en croire, l’agriculture béninoise a fait des progrès ses quatre dernière années. En l’occurrence le coton et les céréales. Lire ses appréciations.

« Je pense que le Bénin travaille bien. Dans l’agriculture, le Bénin vient de faire une démonstration que personne ne s’attendait vraiment. C’est à dire, on a doublé la production du coton en quatre (04) ans, on est devenu le premier pays producteur du coton en Afrique de l’ouest… Tel qu’on a augmenté et les surfaces et les productivités, les rendements donc ça correspond à l’enrichissement réel des paysans béninois. Et comme l’agriculture est le premier client, le premier fournisseur de tous les autres secteurs, ça a des effets d’entraînement qui ont d’ailleurs compensé en taux de croissance la fermeture nigériane des frontières. Mais dans la foulée, ce que les gens ne voient pas toujours est que nous avons la même progression sur le maïs, sur le manioc, sur l’ananas, sur l’anacarde et si vous voulez, ça a fait l’auto croissance du Bénin. Je me démarque légèrement du jugement de l’opposition mais en vérité, je pense que c’est le travail des béninois, des paysans béninois, de tous les secteurs qui y concourent. Donc je pense que c’est une économie qui progresse, qui progresse d’ailleurs très régulièrement depuis une quinzaine d’année. Je pense que l’environnement des affaires, ne se dégrade pas. »

Une sortie désapprouvée par l’ancien ministre des finances du gouvernement auquel il a appartenu Komi Kouché. En effet  dans un tweet ce dernier reproche à l’ancien premier ministre de jouer le jeu du gouvernement actuel, lui qui est opposant. Il a même demandé un débat contradictoire sur la question économique évoquée. Lionel Zinsou n’a pas attendu longtemps pour répondre à son ancien collègue. Il veut bien de ce débat.