Le Journal de NOTRE EPOQUE

Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

« Je sens que j’ai progressé »

Après une signature au Deportivo Alaves, Olivier Verdon s’attendait à tout sauf des débuts aussi particuliers. Le défenseur béninois avait ainsi prêté dans la foulée aux belges du KAS Eupen car n’entrant pas dans les plans du coach. De retour désormais en Liga, le joueur de 24 ans de son expérience en Belgique.

Avant la suspension de la Jupiler Pro League, Verdon et les siens occupaient la 13ème place. Une position peu glorieuse (sur 16 équipes) mais qui ne doit pas camoufler les prestations individuelles du défenseur béninois. Comme il le souligne au micro de Walfoot, cette expérience fut plutôt bénéfique :

« Que de bons souvenirs dans ce club…. »C’était un prêt sans option d’achat, mais Eupen a contacté mes agents fin février pour savoir ce qui serait possible. Le club envisageait un transfert définitif. Puis il y a eu la pandémie de coronavirus et confinement. Plus tard, Eupen est revenu vers moi pour me dire que financièrement, il ne serait pas possible de me transférer ». Une pandémie qui a ainsi mis fin à une possible collaboration à long terme entre les deux parties.

Toutefois, Verdon ne retourne pas totalement contre son gré en Espagne. En effet, il a tenu à bénéficier d’une garantie de temps de jeu pour son retour. Aux côtés de l’actuel douzième de Liga, l’une des têtes fortes de la défense des écureuils entend ainsi se faire une réputation. Il est impatient de se frotter aux cadors du championnat comme il le révèle :

 »Le Deportivo m’a dit que je recevrai ma chance. Je vais donc effectuer la préparation avec le club et je donnerai tout afin de pouvoir faire mes preuves en Liga. J’ai hâte de me mesurer à des joueurs comme Lionel Messi, Eden Hazard et Karim Benzema ».

Le peuple béninois et les fans de l’ancien sochalien ont hâte de le voir évoluer en Liga. Sa progression individuelle ne manquera pas de faire plaisir à Michel Dussuyer au vu des prochaines échéances.

Rogério APLOGAN