Le Journal de NOTRE EPOQUE

Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

Signature de l’échange de notes entre le Bénin et le Japon

Face au besoin de fluidifier la circulation au niveau du carrefour de Vêdoko où on observe un trafic de plus en plus important du fait de sa position entre les villes de Cotonou et Abomey-Calavi, le gouvernement a initié le projet de construction de l’échangeur avec le soutien de l’État japonais.

L’échangeur de Vêdoko sera bientôt une réalité, c’est l’essentiel de ce que l’on peut retenir de la cérémonie de signature de l’échange de notes entre le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Monsieur Aurélien AGBÉNONCI et Son Excellence Monsieur Kiyofumi KONISHI, Ambassadeur du Japon près le Bénin.

Face au besoin de fluidifier la circulation au niveau du carrefour de Vêdoko où on observe un trafic de plus en plus important du fait de sa position entre les villes de Cotonou et Abomey-Calavi, le gouvernement a initié le projet de construction de l’échangeur avec le soutien de l’État japonais.

Le Ministre Aurélien AGBÉNONCI précisera que ce projet n’était pas sur la liste prioritaire des projets que le Japon voulait soutenir mais les échanges entre les dirigeants des deux États ont conduit à sa prise en compte. «L’absence de planification urbaine, d’organisation de nos espaces de vie, des politiques qui n’ont pas toujours eu à cœur de tenir compte d’une prospective de développement, ont conduit à créer des cités-dortoirs sans prévoir des infrastructures de circulation qui peuvent rendre la vie agréable, pratique.», ajoutera-t-il pour montrer la nécessité de faire aboutir ce projet.

«Les travaux seront exécutés par des entreprises japonaises qui travailleront en étroite collaboration avec les entreprises béninoises afin d’assurer le transfert de compétences et de savoir-faire.», a indiqué l’Ambassadeur Kiyofumi KONISHI.

Le Ministre Aurélien AGBÉNONCI va rassurer de la volonté du Bénin à tenir ses engagements pour que l’exécution des travaux ne souffre d’aucune difficulté afin que l’ouvrage soit réceptionné en 2023 comme prévu.