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Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

Les frais de Visa court séjour Shengen passent de 60 euros à 80 euros (Environ 52.500 F cfa)

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Informations sur le Visa Schengen

Les règles du visa Schengen vont changer à partir de février 2020 – Voici ce que vous devez savoir

Les règles du visa Schengen vont changer à partir de février 2020Le visa Schengen est sans aucun doute l’un des visas les plus célèbres au monde et l’un des plus intéressants à avoir. En offrant à son titulaire la possibilité de voyager dans 26 pays européens, dont 22 faisant partie de l’Union européenne, le nombre de demandeurs de visa Schengen n’a cessé d’augmenter chaque année.

Actuellement, les voyageurs de 104 pays et entités doivent obtenir un visa pour entrer dans l’UE pour des séjours allant jusqu’à trois mois dans l’espace Schengen.

Le visa Schengen est souvent considéré comme difficile à obtenir. Toutefois, l’UE est en train de modifier certaines des règles du code des visas Schengen qui régit la délivrance des visas et les avantages qui en découlent, afin de faciliter les procédures de demande pour les voyageurs et le personnel consulaire.

Bref historique du code des visas Schengen

Le code des visas de l’UE, qui est un ensemble de règles régissant les procédures de demande, de traitement et de délivrance des visas de court séjour à l’Union européenne, est officiellement connu sous le nom de visas Schengen.

Le code est également connu sous le nom de règlement (CE) n° 810/2009. Il est entré en vigueur en 2010 et depuis lors, il a été appliqué par tous les pays membres de l’Union européenne et les États associés mettant en œuvre l’acquis de Schengen.

La politique commune des visas a fait partie intégrante de la mise en place de l’espace Schengen sans frontières et a contribué à l’application d’autres politiques de l’Union, telles que celles concernant les relations extérieures, le commerce, l’éducation, la culture et le tourisme.

Au fil des ans, l’Union a utilisé le code des visas pour assurer un meilleur équilibre entre les questions de migration et de sécurité, les considérations économiques et les relations extérieures générales.

Pourquoi l’UE actualise-t-elle le code des visas ?

En mai 2018, la Commission européenne a adopté une proposition de révision du règlement (CE) n° 810/2009 dans le but de renforcer la politique commune des visas tout en tenant compte des préoccupations en matière de migration et de sécurité.

La forme révisée du code des visas suggère également que le rôle de la politique de l’UE en matière de visas devrait être renforcé en ce qui concerne la coopération avec les pays tiers.

Dans l’ensemble, les commissaires à l’origine de la proposition ont déclaré qu’ils avaient l’intention de faciliter les procédures de visa pour les personnes se rendant fréquemment dans l’espace Schengen et de récompenser les pays qui collaborent à la réadmission des migrants clandestins et à d’autres domaines similaires, en facilitant les procédures de visa.

Après l’adoption de sa proposition par la Commission, le Parlement européen l’a soutenue en avril de cette année, puis le Conseil de l’Union européenne lui a donné le feu vert plus tard en juin, dernière étape avant sa mise en œuvre.

Quand commence l’application de la mise à jour du code des visas ?

Tous les demandeurs de visa Schengen qui déposent une demande de visa à partir du premier dimanche de février 2020 seront soumis au nouveau code des visas Schengen.

Les fonctionnaires de plusieurs pays de l’UE qui mettent en œuvre l’acquis de Schengen ont confirmé à SchengenVisaInfo.com que le nouveau code des visas commencera à être appliqué en même temps dans tous les États membres.

« Étant donné que le règlement (UE) 2019/1155 du Parlement européen et du Conseil du 20 juin 2019 modifiant le règlement (CE) n° 810/2009 établissant un code communautaire sur les visas (code des visas) est obligatoire dans tous ses éléments et directement applicable dans tout État membre de l’UE conformément aux traités, tous les pays Schengen, Lituanie comprise, l’appliqueront à partir du 2 février 2020 », a expliqué à SchengenVisaInfo.com un représentant de la Division du contrôle de l’information et des médias de Lituanie.

Un porte-parole du ministère fédéral allemand des Affaires étrangères a également confirmé que la mission allemande appliquera le code des visas Schengen réformé à partir du 2 février 2020. Il en est de même des fonctionnaires de l’Unité des visas du ministère des Affaires étrangères de Finlande, du service de presse des Affaires étrangères de Belgique et du ministère des Affaires étrangères du Danemark.

Qu’est-ce qui va changer pour les demandeurs de visa ?

Les nouvelles règles apporteront plusieurs changements aux procédures de demande de visa et amélioreront les avantages qu’il procure.

Les principales modifications prévues par le code actualisé sont les suivantes :

Frais de visa plus élevés.

Prolongation des périodes de dépôt des demandes.

Formulaires de candidature électroniques dans la plupart des pays.

Les autorités représentatives de chaque membre de l’espace Schengen doivent être présentes dans chaque pays tiers pour ce qui est de l’admission des visas après le 2 février.

Les voyageurs fréquents ayant déjà reçu des visas peuvent bénéficier de visas valides plus longtemps.

Le nouveau code introduit également un mécanisme qui examine si les frais de visa doivent changer ou rester les mêmes tous les trois ans. Un autre mécanisme qui utilisera le traitement des visas comme levier sera également introduit, afin d’améliorer la coopération avec les pays tiers en matière de réadmission.

Frais de visa plus élevés pour chaque demandeur

Les demandeurs seront tout d’abord affectés par le nouveau code de visa au niveau des frais de visa.

Les demandeurs qui payaient auparavant 60 euros par visa devront désormais payer 80 euros, tandis que ceux qui devaient payer 35 euros par visa devront désormais payer 40 euros. Cela comprend les enfants et d’autres catégories qui ont été accordés avec l’avantage de payer des frais d’amant.

Les enfants de 0 à 6 ans restent exonérés des frais de visa.

Le nouveau code introduit également un mécanisme qui examine si les frais de visa doivent changer ou rester les mêmes tous les trois ans. Certains des pays coopérant avec l’UE en matière de réadmission de migrants clandestins peuvent également bénéficier d’une réduction des frais de visa.

Le formulaire de demande peut maintenant être signé et envoyé par voie électronique

Afin de faciliter les procédures de demande de visa, le code des visas actualisé invite les États membres à autoriser, dans la mesure du possible, le remplissage et la transmission électroniques des formulaires de demande.

Il les oblige également à autoriser les demandeurs de visa à signer le formulaire de demande par voie électronique, cette signature électronique devant ensuite être reconnue par l’État membre compétent.

Périodes prolongées de dépôt des demandes

Un autre avantage du nouveau code pour les demandeurs de visa est qu’il prolonge la période pendant laquelle une demande peut être déposée, de trois mois à six mois avant un voyage.

Les gens de mer dans l’exercice de leurs fonctions peuvent, dès le mois de février, présenter une demande d’admission neuf mois avant leur arrivée dans l’un des ports Schengen.

Le délai de dépôt d’une demande est de 15 jours calendaires au plus tard avant le voyage prévu dans l’espace Schengen.

Importance renforcée de l’assurance voyage

L’assurance voyage reste obligatoire pour les demandeurs de visa Schengen, malgré les tentatives de la rendre facultative. En fait, le nouveau code souligne l’importance d’avoir une assurance Schengen lors de la demande de visa.

Quant aux voyageurs demandant un visa à entrées multiples, ils devront prouver qu’ils sont en possession d’une assurance médicale de voyage adéquate et valide couvrant la période de leur première visite prévue.

À cet égard, même le nouveau formulaire de demande de visa établi par l’UE comporte à la fin une déclaration indiquant que « je suis conscient de la nécessité d’avoir une assurance médicale de voyage adéquate pour mon premier séjour et pour toute visite ultérieure sur le territoire des États membres ».

Les membres de l’espace Schengen doivent nommer des missions de représentation dans chaque pays

Le nouveau code oblige tous les États membres Schengen à être présents dans tous les pays tiers, par l’intermédiaire de leur ambassade/consulat, d’un autre État membre ou en externalisant l’obtention du visa Schengen à un prestataire de services extérieur.

Cette obligation vise également à faciliter la demande de visa, afin que les ressortissants de certains pays n’aient plus à se rendre dans un pays voisin uniquement pour déposer et demander un visa.

Les prestataires de services externes pourront facturer des frais de service, qui ne devront pas dépasser le montant des frais de visa.

Plus d’avantages pour les voyageurs fréquents ayant déjà reçu des visas Schengen

Les voyageurs qui se rendent fréquemment dans l’espace Schengen, qui ont également des antécédents positifs en matière de visas, c’est-à-dire qui ont utilisé légalement leurs visas précédents, qui ont une bonne situation économique dans leur pays d’origine et qui ont l’intention réelle de quitter le territoire des États membres avant l’expiration de leur visa, pourront bénéficier d’un visa à entrées multiples valable cinq ans au maximum.

Cet avantage ne sera pas limité à certains types de voyage ou à des catégories particulières de demandeurs. Toutefois, les États membres sont invités à accorder une attention particulière aux personnes voyageant aux fins de l’exercice de leur profession, telles que les hommes d’affaires, les gens de mer, les artistes et les sportifs.

Le traitement des visas comme levier de réadmission

Le nouveau code des visas prévoit l’utilisation du traitement des visas comme levier pour pousser les pays tiers à collaborer en matière de réadmission des immigrants clandestins.

Ainsi, la Commission évaluera régulièrement, au moins une fois par an, la coopération des pays tiers en matière de réadmission et déterminera si un pays tiers coopère suffisamment et si une action est nécessaire, notamment dans le domaine des migrations.

Dans les cas où la Commission estime qu’un pays tiers ne coopère pas suffisamment, les ressortissants de ce pays peuvent être confrontés à des délais de traitement des visas plus longs et à des droits de visa plus élevés. Les pays qui collaborent à cet égard se verront accorder des périodes de traitement de visas plus courtes, des frais de visa moins élevés et des visas valides plus longtemps

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