Désormais un répondant officiel du Consortium international Éducation et de l’Université Catholique de l’Ouest au Bénin. La représentation au Bénin de ces structures ouvre ses portes avec une journée d’orientation vendredi dernier sur l’avenue Steinmetz immeuble Ya-hala à côté de l’immeuble Capago.
Clément Bedouet, Responsable de recrutement international de l’université catholique de l’Ouest (UCO) basée en France et Directeur général de consortium international Education (CIE) et Landou Wadoud représentant officiel au Bénin de UCO et CIE ont conduit cette journée d’orientation et d’information. Les parents d’élèves peuvent donc facilement inscrire leurs enfants dans une des universités de l’UCO en France ou des universités en partenariat avec CIE. Disposant de six facultés à savoir droit, économie, Gestion; Éducation; Humanités; Sciences ; Sciences humaines et sociales ; Théologie et sciences religieuses, l’UCO compte neuf campus avec les diplômes de licence, master, doctorat. Le Consortium international Education en partenariat avec plus de 70 universités en Europe, aux Etats-Unis et au Canada dispose d’une large expérience en matière de placement et d’orientation vers la France, l’Europe et l’Amérique du nord. Selon le chef de la représentation au Bénin Landou Wadoud, il est question de faciliter l’accès aux universités, une fois inscrit sur campus France Bénin. «Aujourd’hui nous avons lancé officiellement notre bureau sis à l’avenue Steinmetz immeuble Ya-hala à côté de l’immeuble Capago et nous sommes là pour une séance d’orientation pour encadrer les étudiants et sécuriser leur mobilité vers leurs études à l’extérieur précisément en France à travers notre service de recrutement international», explique Landou Wadoud. Il fait savoir que «L’université catholique de l’Ouest est connectée à l’espace Campus France». Notre objectif, clarifie-t-il, «c’est l’orientation. Recevoir les jeunes, discuter avec les parents. Ce qu’on a fait tout au long de la matinée, s’assurer que le profil de l’étudiant c’est-à-dire son projet, ses ambitions professionnelles cadrent bien avec ce que nous proposons comme formation». Il précise que pour réussir dans cette aventure, «Il est important de rappeler que les moyennes obtenues durant le parcours secondaire comme universitaire sont très importantes pour faciliter l’accès à l’admission et surtout pour l’obtention du visa ». Aussi souligne-t-il, « on a fait la séance d’orientation, on a défini les projets d’études, on a défini leur motivation, le choix de la France pourquoi pas le canada. Pour des raisons principales pourquoi poursuivre leurs études en France». Néanmoins, il rassure que «ceux qui ne sont pas sélectionnés par campus France nous pouvons leur proposer d’aller dans un autre pays comme le Canada, les Etats-Unis, la Lituanie avec qui nous avons aussi des partenariats. La mobilité des étudiants ne se limite pas qu’en France ». A entendre, Clément Bedouet, «le constat est que chaque année de très nombreux étudiants nous sollicitent que ce soit de l’UCO ou nos autres écoles à travers le monde. Finalement, ils ont des ambitions, ils ont de très bon profil mais ils ne savent pas comment monter de manière pertinente leur dossier de candidature et vont parfois choisir des formations un peu hasardeuses». «On sait que nos écoles se basent sur trois critères fondamentaux pour étudier les dossiers. C’est d’abord la cohérence du projet, les motivations qui poussent l’étudiant à étudier dans telle filière et ensuite le niveau académique. On peut les sensibiliser dans ce sens, les orienter, leur donner des informations qui répondent à ces trois critères et limiter le nombre de refus». Clément Bedouet se dit confiant que «quand les parents viennent, c’est d’autant plus intéressant puisque la mobilité à l’extérieur implique des coûts de logement, de scolarité et nous leur donnons toutes les informations et ils peuvent s’engager dans une démarche en toute connaissance de cause». Ce dernier pense que «La jeunesse béninoises est non seulement talentueuse et ambitieuse et sait ce qu’elle veut faire, participer au développement du Bénin. Pour ce faire, elle est consciente qu’il faut aller chercher des diplômes à l’extérieur notamment en France pour mieux revenir au pays plus armé et développer ce pays». «Il y a évidemment quelques ajustements avec chacun de ces étudiants qui ne savent pas trop quelle filière choisie, quelle spécialisation et c’est là j’interviens pour guider les jeunes dans leur projet d’étude », a-t-il ajouté.
Des témoignages rassurants
A cette journée d’orientation, plusieurs étudiants et parents ont fait le déplacement pour mieux comprendre et engager le processus. Etudiant en génie civil, Zanvo Ella Carole confie, « Je suis ici pour plus de renseignement pour l’inscription dans une université en France ». Elle témoigne que « C’était un très bon accueil qui m’est réservé. Je vraiment et satisfaite de l’entretien et surtout les clarifications et l’orientation ». Gwladys DEHOUE épouse Aguiya n’a pas manqué de dire son satisfécit suite à l’entretien de son fils avec le responsable. Elle dira « monsieur Clément a explique à nos étudiants ce qu’il faut faire, quel établissement, quelle université il faut faire ». « Nous parents sommes arrivés pour suivre avec nos enfants pour voir les orientations et propositions que le recruteur international fera pour les enfants », a souligné madame Aguiya. Elle exhorte les parents qui sont ambitieux et qu’ils veulent que leurs enfants évoluent à le faire. « C’est une question de moyens mais on va voir avec lui si on peut trouver de bons établissements moins chers. J’invite les parents à vraiment investi sur les enfants. Nous avons reçu un accueil très sympa », a-t-elle ajouté. Pour sa part, Monnou Boladé raconte «Je trouve que l’entretien est très utile parce qu’il permet de mieux se situer et de mieux s’orienter dans les recherches parce que choisir les écoles et faire la procédure Campus France est n’est pas fastidieux ». Pour celle-ci, « Cela permet vraiment de s’orienter, de se concentrer dans les recherches et d’aller plus vite et d’aller directement sur ce qu’il nous faut et trouver des écoles de qualité que ça soit public ou privé. Au début j’étais dans l’optique de faire les choses toute seul mais avec cet entretien je peux mettre plus de chance de mon côté ». Etudiant en informatique, Osseni Kossim dira après son entretien «Je suis un parcours bachelors de trois ans qui enseigne l’informatique mais je veux plus me spécialiser en cyber sécurité. Ce qui fait que je suis venu voir les formations de l’UCO et chercher une école permettant de me spécialiser directement dans le domaine. Suite à l’entretien, j’ai aimé l’accueil et je vais suivre la procédure ».
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