La 10ème édition de la Quinzaine Nationale de l’Emploi (QNE) a pris corps depuis le 06 décembre 2021. Dans ce cadre, plusieurs employeurs s’étaient réunis ce 15 décembre à Bohicon. L’activité coordonnée par l’Agence Nationale Pour l’Emploi (ANPE) sous la houlette du MPMEPE, vise à faire comprendre le dispositif « Azôli », une initiative d’inclusion des jeunes.
La QNE est encore au rendez-vous. A travers le Ministère des petites et moyennes et de la promotion de l’emploi, le gouvernement du Bénin a obtenu de la banque mondiale un accord de financement pour le Projet d’Inclusion des Jeunes (PRODIJ). De ce projet découle le dispositif « Azôli » qui rend disponible et visible sur le marché, le profil des jeunes béninois ayant des compétences spécialisées répondant aux besoins actuels et futures de l’économie. Ce mercredi 15 décembre, les chefs d’entreprises ont donc bénéficié d’une large explication sur les opportunités que leur offre le projet afin de détecter et d’engager des profils qui leur semblent adéquats. Cette séance d’échange très riche et bénéfique s’inscrit dans le cadre du déroulement de la quinzaine nationale de l’Emploi organisée chaque année par l’Agence Nationale Pour l’Emploi (ANPE) sous l’onction du ministère de tutelle PMEPE.
Pour les échanges, un parterre de responsables et d’autorités s’étaient rendus disponibles : Simplice Togbé, Directeur de l’emploi Salarié, de l’orientation et de la Prospection, Abel Gbètoénonmon, Directeur de Cabinet du Maire de Bohicon, le Spécialiste Apprentissage Formation et Insertion Professionnelle du PRODIJ, Léandre Akponon et bien d’autres. Menu des communications : la situation de l’emploi au Bénin, notamment l’insuffisance des ressources humaines disponibles sur les grands chantiers (pipeline et autres); la présentation de AZOLI comme dispositif pour réunifier et/ou reconvertir les jeunes ; le décryptage du dispositif et la stratégie d’intervention ; le rôle des entreprises et les avantages à tirer.
Démarrée depuis le 06 décembre dernier, la QNE 2021 prend fin par le Salon de l’Emploi et des Compétences (SALEC) le vendredi 17 décembre 2021.
Le PRODIJ et le dispositif Azoli
Le constat est fait que le Bénin manque cruellement de main d’œuvre spécialisée dans des domaines relevant du secteur primaire et secondaire ; la construction du papeline Bénin – Niger pour laquelle l’entreprise en charge des travaux a dû faire recours aux pays voisins (Togo, Ghana et RCI) pour avoir de la main d’œuvre (spécialisée) dans un certain nombre de domaine d’emploi en est une illustration.
Le PRODIJ s’inscrit dans cette vision du Gouvernement qui vise à rendre disponibles sur le marché, de jeunes béninois ayant le profil d’ouvriers spécialisés dans des domaines d’emplois pointus en adéquation avec des besoins actuels et futurs de l’économie.
Les bénéficiaires du projet étant constitués de jeunes vulnérables peu ou pas instruits âgés de 15 à 30 ans, il n’existe pas sur le territoire, des centres de formation agrées pouvant assurer leur formation dans une approche de reconversion et ou de requalification. La stratégie consistant à les mettre en « stage/apprentissage » auprès de structures opérant dans des secteurs clés à fort domaines d’emplois d’avenir sur une période de 6 mois reste la seule alternative crédible. Il s’agira donc par l’approche « prospecter pour placer », d’amener les entreprises à comprendre les objectifs du PRODI, les attentes et à exprimer des besoins correspondant aux profils des jeunes ; suivant la loi de l’offre et de la demande d’emploi.
La présente activité vise à atteindre un grand nombre d’employeurs à travers un échange axé sur la Prospection d’entreprises pour l’identification des possibilités de placement au profit des bénéficiaires du dispositif Azôli.
Bertin DOKO
Voir aussi
La Roche : 45 ans déjà dans l’univers des matériaux de construction au Bénin
TOURNOI D’EVALUATION DES CENTRES DE FORMATION SPORTIVE 2024 : «C’est un tournoi qui permet d’évaluer les centres sur le travail qu’ils font sur plusieurs aspects », dixit Okry Nonvignon
Séance d’information/Choix d’université à l’internationale: L’UCO à l’écoute des étudiants et parents