Le Journal de NOTRE EPOQUE

Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

Agapit Napoléon MAFORIKAN et Constant AGBIDINOUKOUN donnent raison à Talon

Café médias plus, premier club de presse au Bénin a reçu Agapit Napoléon MAFORIKAN et Constant AGBIDINOUKOUN ce vendredi 28 mai 2021 dans ses locaux à la maison des médias à Cotonou. Les deux invités se sont prononcés sur la suppression du ministère de la communication. Ceci après les explications par appel téléphonique du président de la République, Patrice Talon en direct sur les plateaux de la télévision E-télé mardi 25 Mai 2021
C’est au tour des taxes de café que les professionnels des médias ont chacun donné leur point de vue sur la suppression de leur ministère. Pour l’invité Agapit Napoléon MAFORIKAN, consultant politique, Directeur de medias privé et ancien conseiller à la HAAC, la suppression du ministère de la communication est la bienvenue. « J’ai toujours estimé en tant que militant de la liberté de presse, et ancien responsable des médias, qu’on n’a pas besoin d’un ministère de la communication.» a- t- il dit. Selon ses explications, au lieu d’un ministère de la communication, il faut une cellule à la présidence pour régler les problèmes d’ordres administratifs parce-que la Haute Autorité de l’audiovisuel et de la Communication (HAAC), selon lui à tous les pouvoirs. Elle a des pouvoirs administratifs et en a plus qu’un ministère a- t-il ajouté. Il pense pour sa part que le chef de l’État Patrice Talon a fait ce qu’aucun de ses prédécesseurs n’a eu le courage de faire. Pour le consultant politique le président béninois est venu ramener la HAAC à sa juste valeur, à son niveau institutionnel et à l’essence de son existence.
Constant AGBIDINOUKOUN, journaliste et ancien fonctionnaire de l’ORTB, quant à lui pense que le ministère de la communication est l’esprit francophone. Selon lui, sa suppression est une bonne décision que les journalistes devraient applaudir. Il affirme que Patrice Talon est un visionnaire et qu’il vient de libérer les journalistes de la peur. Occasion pour lui d’inviter les journalistes à exercer leur profession de façon crédible, respectueuse et professionnelle. Car, selon lui, un journaliste qui n’est pas formé, qui n’est pas opérationnel, qui ne connaît pas les règles de déontologie est une bombe à retardement.
Le secrétaire général adjoint et porte parole du gouvernement, Wilfried Léandre HOUNGBEDJI présent à cette causerie, pense pour sa part que la décision du chef de l’État n’est pas faite ni sur le coup du hasard ni sur le coup de l’émotion. C’est une décision mûrie, pensée et annoncée au bon moment a-t-il fait savoir. Il affirme en ce qui le concerne que les professionnels des médias doivent surmonter le choc de l’instant pour aller chercher les vêtues de cette décision et faire en sorte que, en pratique, elles deviennent quelque chose de substantielle qui signe un renouveau de la liberté de presse au Bénin. Le président Patrice Talon ne fait pas ses actions au hasard a-t-il conclu.

Yves Gbènanfa LOKOSSOU