Le Journal de NOTRE EPOQUE

Journal béninois d’investigation, d’analyses et de publicité – Récépissé N° 953/MISPCL/DC/DAI/SCC du 27 mars 2007

Le Chef de l’Etat du Bénin était représenté au Sommet sur le financement des économies africaines ce 18 mai 2021 au Grand Palais Ephémère de Paris par son ministre de l’Economie et des Finances Romuald WADAGNI.
L’idée de ce sommet avait germé à l’Elysée à l’automne 2020, quand le FMI avait estimé que l’Afrique risquait de manquer de financement, pour la gestion de la période post covid. En effet, dans le cadre des réflexions sur l’initiative d’un moratoire sur la dette africaine, le chef de l’Etat béninois Patrice Talon avait saisi plusieurs dirigeants d’Etats et d’Institutions de financement et proposé d’engager des réflexions pour une approche plus responsable, innovante et commune des partenaires au développement sur la problématique du financement du développement économique de l’Afrique.
Poursuivant cette réflexion, le président français Emmanuel Macron a procédé à la mise en place de trois groupes de travail qui se sont attelé depuis décembre 2020, à la préparation du sommet de Paris. Aux côtés de personnalités comme Tidjane Thiam, Ousmane Diagana, Vice-Président pour l’Afrique Occidentale et Centrale du Groupe de la Banque Mondiale, Romuald Wadagni a été le seul ministre de l’économie et des finances africain présent dans le deuxième groupe de travail. Ce groupe de travail devait réfléchir entre autres sur l’amélioration de l’attractivité des économies africaines et le renforcement du secteur privé.
En dehors de ce groupe de travail, le Ministre des Finances Romuald Wadagni a également participé aux réflexions d’un groupe de travail de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (UNECA) dirigé par Madame Vera Songwe, Secrétaire exécutive de l’UNECA. Ce groupe a conclu ses travaux par une réunion avec le Ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance de la République Française, Bruno Le Maire à quelques jours du sommet.
Selon Emmanuel MACRON à son arrivée aux assises, ce « sommet de l’urgence et de l’ambition » vise à combler au moins en partie le « besoin de financement de l’Afrique d’ici 2025, estimé à 285 milliards de dollars ».
La rédaction