En sept interpellations des criminels du patrimoine faunique, seize trafiquants ont été arrêtés en 2019 avec la collaboration active du programme Appui à l’Application des Lois sur la Faune et la Flore au Bénin. Ce soutien technique apporté au gouvernement prouve son engagement renouvelé à lutter contre la criminalité faunique. La justice jouant sa partition, a condamné douze trafiquants à des peines privatives de liberté. Dans la plupart des cas, c’est des décisions dissuasives sensées découragées les trafiquants qui continuent d’être aux trousses des espèces protégées malgré la sensibilisation répressive. Au tribunal de Kandi, il y a eu une condamnation de 36 mois ferme pour des trafiquants d’ivoires d’éléphants. Le tribunal de Djougou a aussi prononcé une condamnation de privation de liberté de 3 ans ferme. Aussi, les tribunaux ont condamné les trafiquants à d’importants d’amendes, dommages et intérêts.
Les activistes se souviennent encore qu’en 2019, la Cour Suprême a annulé un arrêt rendu par une Cour d’appel. Cette décision qui a été cassé en faveur de la sauvegarde des espèces animales menacées d’extinction, est un signal fort que la justice au plus haut niveau est sensible à la lutte contre la criminalité faunique.
Les trafiquants interpelés l’année écoulée ont été mis aux arrêts pour transports et détentions illégaux des trophées d’espèces animales que protège la loi n°2002-16 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin et de son texte d’application. Des informations reçues, il y a eu environ 51 kg d’ivoires d’éléphants saisis, une soixantaine de peaux de plusieurs espèces intégralement et partiellement protégées. Les acteurs de lutte contre les crimes fauniques devraient prendre ces saisies comme une alerte et redoubler d’ardeur au cours de cette année pour accompagner le gouvernement dans la lutte contre la criminalité faunique.
Il faut signaler que le trafic d’espèces sauvages génère d’énormes profits illégaux pour des organisations criminelles responsables de l’abattage, du transport et de la commercialisation de produits illégaux issus des espèces sauvages. Au regard des dispositions juridiques aux niveaux national et international, il faut à leur endroit des sanctions sévères pour le bien-être du patrimoine faunique.
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